Le Syndicat de la presse de Gambie (Gambia Press Union, GPU) sâapprête à contester la constitutionnalité dâune loi sur les médias promulguée la semaine dernière, qui autorise le gouvernement à convoquer les journalistes par voie de sommation, à les contraindre à divulguer leurs sources et à infliger des sanctions encore plus lourdes, selon ce que […]
Le Syndicat de la presse de Gambie (Gambia Press Union, GPU) sâapprête à contester la constitutionnalité dâune loi sur les médias promulguée la semaine dernière, qui autorise le gouvernement à convoquer les journalistes par voie de sommation, à les contraindre à divulguer leurs sources et à infliger des sanctions encore plus lourdes, selon ce que rapporte Reporters sans frontières (RSF). Le parlement gambien a adopté le 25 juillet une loi qui prévoit en effet la création dâune commission des médias, dont les membres seront désignés par le gouvernement. La loi entre en vigueur dès que le président Yahya lâaura entérinée.
La nouvelle commission des médias supervisera les plaintes contre la presse et pourra exiger que les journalistes et les entreprises de presse obtiennent une licence annuelle. Les médias qui poursuivraient leurs activités sans licence sont passibles de fermeture et dâune amende dâau moins 10 000 dalasis (environ 950 $ US), dit RSF.
En outre, la commission peut imposer de fortes amendes à ceux qui publient «des reportages non autorisés sur le gouvernement», et elle peut utiliser des preuves qui ne sont pas admissibles devant les tribunaux ordinaires, signale le Réseau intégré dâinformations régionales des Nations Unies (IRIN). La commission sera présidée par un juge de la Haute cour, nommé par le juge en chef du pays. [Mise à jour du «Communiqué» 11-19 de l%26#8217;IFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=4528″>«Communiqué» 11-19 de lâIFEX.]
Pour plus de renseignements, voir à www.rsf.org ou www.irinnews.org.