Le Turkménistan nâa aucune liberté dâexpression. La censure y est totale. Le secret devient un phénomène national. LâÃtat exerce sur les médias un âmonopole absoluâ. Telle est la conclusion désolante du Représentant de lâOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias, Freimut Duve. Lâémissaire de lâOSCE a dévoilé […]
Le Turkménistan nâa aucune liberté dâexpression. La censure y est totale. Le secret devient un phénomène national. LâÃtat exerce sur les médias un âmonopole absoluâ. Telle est la conclusion désolante du Représentant de lâOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias, Freimut Duve. Lâémissaire de lâOSCE a dévoilé un rapport le mois dernier sur la situation de la liberté de la presse dans cette ancienne république soviétique.
Depuis le début de lâannée, dit Duve, le gouvernement a bloqué lâaccès aux sites web de six entreprises de presse, dont la âDeutsche Welleâ allemande. Les autorités ont également saisi des exemplaires de la âKomsomolskaya Pravdaâ, de Moscou, après quâelle eut publié un article décrivant la situation dans le pays. Ce geste contrevient à ses engagements du Turkménistan envers lâOSCE en tant quâÃtat participant, a-t-il fait remarquer.
Le rapport affirme que le président Niyazov utilise les médias, entièrement sous sa botte à lâheure actuelle, pour exercer le contrôle idéologique du pays. âToute la presse écrite sert dâinstrument de propagande. Les directeurs de tous les médias sont tous nommés par le président, qui leur donne des instructions particulières sur la politique rédactionnelleâ. Lâinformation gouvernementale est entièrement contrôlée et surveillée par le Bureau de la presse, qui relève du président, et par lâagence dâinformation gouvernementale, âTurkmen Dowlet Habarlar Gullugyâ.
Beaucoup de cas dâagressions et de menaces contre les journalistes ne sont pas signalés, poursuit le rapport. Un grand nombre de ceux qui sont persécutés en raison de leur travail pratiquent lâautocensure parce quâils ont peur pour leur vie personnelle et pour leur famille. Quant aux lois sur les médias, le rapport constate que la constitution âne prête pas suffisamment attention aux médiasâ et ne garantit pas le droit dâaccès à lâinformation.
Pour lire le rapport complet, aller à www.osce.org. Ce rapport est le sixième que fait paraître le Représentant de lâOSCE pour la liberté des m%26#233;dias sur un pays en particulier. « >http://www.osce.org/docs/new_releases/fom.gal/fomgal0007.pdf »>www.osce.org. Ce rapport est le sixième que fait paraître le Représentant de lâOSCE pour la liberté des médias sur un pays en particulier.
Les rapports précédents examinaient la situation de la liberté de la presse en Géorgie, en Ukraine, au Kirghizistan, en Croatie et en République fédérale de Yougoslavie. Ils sont accessibles à www.osce.org/fom/.