Un nouveau projet de loi déposé devant le parlement du Bangladesh, qui prévoit des peines pouvant aller jusquâà sept ans de prison pour les journalistes qui critiquent les responsables gouvernementaux et les juges, sème lâinquiétude parmi les journalistes locaux. Le projet de loi désigne tout le monde, à lâexception des députés et du personnel, comme […]
Un nouveau projet de loi déposé devant le parlement du Bangladesh, qui prévoit des peines pouvant aller jusquâà sept ans de prison pour les journalistes qui critiquent les responsables gouvernementaux et les juges, sème lâinquiétude parmi les journalistes locaux.
Le projet de loi désigne tout le monde, à lâexception des députés et du personnel, comme des âétrangersâ dans la Chambre dâassemblée, et interdit aux journalistes de rapporter les nouvelles sur les questions parlementaires âdélicatesâ, déclare lâAssociation mondiale des journaux (AMJ).
Les journalistes qui couvrent la scène parlementaire sont passibles de poursuites sâils écrivent ou profère ce qui pourrait être interprété comme des âinsultesâ à lâégard des députés, du président ou des juges de la Cour suprême. Les journalistes sont passibles dâune amende de 500 000 takas (environ 9 100 $ US) et de deux à sept ans de prison.
Selon lâAMJ, le projet de loi dépouille les députés de leur immunité parlementaire pour les infractions pénales et habilite le président du parlement à ordonner des arrestations sans mandat ou de lancer des mandats dâarrestation.
Le quotidien âDaily Starâ du Bangladesh dénonce le projet de loi, affirmant quâil viole la constitution du pays qui garantit la liberté de parole, rapporte le âSouth China Morning Postâ. âLa loi apparaît comme un outil pour étouffer la liberté de la presse, ce qui nie à la population son droit de savoir ce qui se passeâ, dit le âDaily Starâ.
Pour plus de renseignements, voir à www.wan-press.org. et www.asiamedia.ucla.edu.