Media Watch, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) rapportent que des inconnus ont abattu le journaliste Harunur Rashid (alias Khokan) dans la soirée du 2 mars tandis quâil se rendait à son journal âDainik Pubanchalâ à Khulna, dans le sud-ouest du Bangladesh. Journaliste dâexpérience, Rashid se rendait à […]
Media Watch, le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et Reporters sans frontières (RSF) rapportent que des inconnus ont abattu le journaliste Harunur Rashid (alias Khokan) dans la soirée du 2 mars tandis quâil se rendait à son journal âDainik Pubanchalâ à Khulna, dans le sud-ouest du Bangladesh. Journaliste dâexpérience, Rashid se rendait à moto au siège du journal à Iqbalnagar lorsquâil a été atteint à la poitrine. On lâa transporté à lâhôpital où les médecins nâont pu que constater son décès, dit Media Watch. Rashid était membre actif du Club de la presse et du syndicat des journalistes de Khulna; il laisse une femme et deux enfants.
Le lendemain, la police arrêtait trois suspects à Khulna. Deux dâentre eux seraient mêlés à des activités terroristes, dit Media Watch. RSF fait remarquer que Rashid avait enquêté sur les activités des groupes de la gauche radicale et du crime organisé dans la région et avait reçu des menaces de mort à trois occasions. Il avait écrit des articles sur les liens entre le Parti communiste Purba Banglar, illégal, et les trafic de drogue et dâarmes le long de la frontière indo-bengalie, dit RSF.
Media Watch rapporte que dix journalistes ont été assassinés depuis 1994 dans le sud ouest du Bangladesh. Ils ont tous été tués principalement à cause de leurs reportages sur les groupes extrémistes, la contrebande et les partis politiques illégaux, dit le groupe.
Media Watch rapporte par ailleurs au moins deux autres incidents survenus ces trois derniers jours où des journalistes bengalis ont été soit menacés, soit agressés. Le 2 mars, Shamyol Sarker, reporter au quotidien âAjker Kagojâ, a été enlevé par un groupe dâinconnus qui ont tenté de le noyer. Il a pu sâéchapper. à Chittagong, Rafiqul Bahar, journaliste chevronné au quotidien âProthom Aloâ, a reçu des menaces de mort le 3 mars de la part dâun groupe qui serait composé de membres du parti au pouvoir, le Parti Nationaliste du Bangladesh. Selon le groupe, les menaces sont venues après que Bahar eut rapporté, le 26 février, quâun terroriste recherché appartenant au parti au pouvoir avait assisté à une réunion des ministres du gouvernement pour discuter de la situation de lâordre public.
Lâan dernier, deux journalistes ont été tués au Bangladesh, dit lâInstitut international de la presse (IIP) dans son étude publiée récemment sur la situation de liberté de la presse dans le monde (www.freemedia.at). Qualifiant de âbrutaux et sauvagesâ les nombreux cas dâagressions contre des journalistes en 2001, le groupe affirme que le gouvernement donne par son silence l%26#8217;impression de fermer les yeux sur ces agressions. « >http://www.freemedia.at/wpfr/world.html »>www.freemedia.at). Qualifiant de âbrutaux et sauvagesâ les nombreux cas dâagressions contre des journalistes en 2001, le groupe affirme que le gouvernement donne par son silence lâimpression de fermer les yeux sur ces agressions.
Pour plus de renseignements, communiquer par courriel avec Media Watch à media@bdonline.com ou aller %26#224; www.rsf.org.