Le chroniqueur Julio Samuel Morales Ferron, du quotidien « El Sol de Media Día », a été assassiné le 1er février à Mexico. Il devient ainsi le deuxième journaliste en deux semaines à perdre la vie dans le pays. Reporters sans frontières (RSF) rapporte qu’on a retrouvé le corps du journaliste âgé de 79 ans dans les […]
Le chroniqueur Julio Samuel Morales Ferron, du quotidien « El Sol de Media Día », a été assassiné le 1er février à Mexico. Il devient ainsi le deuxième journaliste en deux semaines à perdre la vie dans le pays. Reporters sans frontières (RSF) rapporte qu’on a retrouvé le corps du journaliste âgé de 79 ans dans les bureaux de l’Association mexicaine de la radio et de la télévision (MRTA), dont il était le président. Il avait eu la gorge tranchée.
Morales Ferron écrivait également pour nombre d’autres entreprises de presse. RSF affirme qu’un procureur de Mexico rejette les allégations selon lesquelles la mort de Morales Ferron aurait un mobile politique, ou qu’il aurait été victime d’un vol. Pour sa part, le directeur du journal « El Sol de Media Día », Humberto Hernández, dit que le chroniqueur ne faisait aucune enquête au moment de sa mort, et que ses critiques n’étaient pas polémiques.
RSF rappelle que Félix Alonso Fernández García, directeur de l’hebdomadaire « Nueva Opcion », avait été assassiné deux semaines plus tôt dans la ville de Miguel Alemán, dans l’État de Tamaulipas. Le journaliste avait écrit des articles soutenant que l’ancien maire de la ville était lié aux cartels locaux de la drogue. [Voir le « Communiqu%26#233; » 11-03 de l’IFEX.] »>http://communique.ifex.org/articles_francais.cfm?system_id=4036″> »Communiqué » 11-03 de l’IFEX.]
Par ailleurs, le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) salue la remise en liberté du brigadier général José Francisco Gallardo Rodríguez. La libération du brigadier général survient onze jours avant que la Commission interaméricaine des droits de l’homme (IACHR) n’entende sa cause au Costa Rica. Gallardo était incarcéré depuis 1993 pour avoir défendu la création du poste d’Ombudsman dans l’armée de façon à surveiller les violations commises contre les droits de la personne dans l’armée, dit le WiPC.
En 1988, deux décisions distinctes, rendues par deux tribunaux militaires, avaient condamné Gallardo à 28 ans de prison. Le gouvernement mexicain avait rejeté en 1996 un avis de la Commission interaméricaine des droits de l’homme, qui recommandait sa libération immédiate. La Commission avait réagi en invitant l’IACHR à accorder des mesures d’urgence au général. Le tribunal a accepté et a ordonné au gouvernement mexicain de comparaître devant elle le 18 février.
Le PEN déclare que Gallardo continue de demander la création d’un Ombudsman militaire, d’exiger une enquête et de châtier toutes les personnes responsables de l’avoir persécuté, diffamé et harcelé. Il remercie également les 50 organisations non gouvernementales et plus, dont le PEN, qui se sont portées à sa défense.
Pour plus de renseignements, communiquer avec le WiPC par courriel à dixe@wipcpen.org ou %26#224; pencan@web.net.