LâArgentine pourrait devenir le premier pays dâAmérique latine à dépénaliser les délits de presse si le projet de loi actuellement devant le parlement était adopté, rapportent PERIODISTAS et RSF. Sâil est adopté, ce projet de loi, dâabord proposé par PERIODISTAS, protégera les journalistes contre des poursuites pénales au cas où un article rédigé ou diffusé […]
LâArgentine pourrait devenir le premier pays dâAmérique latine à dépénaliser les délits de presse si le projet de loi actuellement devant le parlement était adopté, rapportent PERIODISTAS et RSF. Sâil est adopté, ce projet de loi, dâabord proposé par PERIODISTAS, protégera les journalistes contre des poursuites pénales au cas où un article rédigé ou diffusé était jugé inexact ou faux. Au lieu dâêtre poursuivis devant un tribunal pénal, dit RSF, les délits de presse seraient soumis à des poursuites civiles.
Aux termes du projet de loi, câest au plaignant, et non au défendeur, quâil incombe de faire la preuve quâun article sur un sujet dâactualité, diffusé par un journaliste, est faux et a été publié en pleine connaissance des faits. Le projet de loi dispose en outre que la reproduction fidèle dâune information dûment accompagnée de la mention de sa source nâengage pas la responsabilité du journaliste qui la rapporte, et nâest donc pas punissable par la loi, fait remarquer RSF. Le projet de loi a été ratifié le 27 décembre par lâancien président RodrÃguez Saá, mais il doit encore être approuvé par les deux chambres avant dâentrer en vigueur. En 1999, la Cour interaméricaine des droits de lâhomme avait donné deux ans au gouvernement pour mettre en Åuvre une législation dépénalisant les délits de presse, rappelle RSF [voir le âCommuniquéâ 8-46 de lâIFEX]. Pour de plus amples renseignements, voir %26#224; www.asociacionperiodistas.org et www.rsf.fr.