Le Rwanda envisage lâinstauration de la peine de mort contre les journalistes locaux qui incitent à la haine raciale, selon le Réseau dâinformation régionale intégré des Nations Unies (IRIN). Le parlement débat en ce moment dâun projet de loi qui imposerait une peine minimale de vingt ans de prison ou même la peine de mort […]
Le Rwanda envisage lâinstauration de la peine de mort contre les journalistes locaux qui incitent à la haine raciale, selon le Réseau dâinformation régionale intégré des Nations Unies (IRIN). Le parlement débat en ce moment dâun projet de loi qui imposerait une peine minimale de vingt ans de prison ou même la peine de mort à tout journaliste local reconnu coupable dâutiliser les médias de masse pour inciter au génocide. Tout journaliste étranger qui inciterait le public au génocide serait interdit dâentrée et de séjour au Rwanda. Le projet de loi propose également dâobliger les journalistes à divulguer leurs sources.
On soupçonne les entreprises de presse dâavoir joué un rôle important dans lâincitation à la haine ethnique, qui a atteint son point culminant lors du génocide de 1994, rapporte lâIRIN. Plusieurs journalistes subissent leur procès en ce moment devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda à Arusha, en Tanzanie, pour répondre à lâaccusation dâavoir incité la population à perpétrer un génocide. Pour de plus amples renseignements, voir www.reliefweb.int.