Deux autres journalistes ont été assassinés en Colombie, ce qui porte à trois le total des meurtres en une seule semaine. Carlos Alberto Trespalacios, directeur des communications à lâInstitut des sports et des loisirs de la municipalité de Medellin, a été assassiné le 30 avril à Medellin, signale la section des droits de la personne […]
Deux autres journalistes ont été assassinés en Colombie, ce qui porte à trois le total des meurtres en une seule semaine. Carlos Alberto Trespalacios, directeur des communications à lâInstitut des sports et des loisirs de la municipalité de Medellin, a été assassiné le 30 avril à Medellin, signale la section des droits de la personne pour lâAmérique latine de la Fédération Internationale des Journalistes (FIJ). Entre-temps, la FIJ et la Société interaméricaine de la presse (SIP) rapportent que Yesid Marulanda Romero, 31 ans, journaliste à NotÃpacifico TV, a été assasiné le 3 mai, Journée mondiale de la liberté de la presse. Marulanda, qui était commentateur sportif, a été abattu à Cali par trois hommes armés, dit la SIP.
Le 27 avril, Flavio Bedoya, correspondant à lâhebdomadaire « Voz », a été abattu dans la ville portuaire de Tumaco [voir le « Communiqué » 10-17 de lâIFEX]. Dans un autre incident survenu le 26 avril, John Portela, journaliste et chef des communications au bureau du maire de Bogotá, qui se trouvait dans le nord de la ville, a reçu une balle en plein visage, rapporte lâIPYS. Portela a survécu à cette agression. Des trois derniers assassinats, il nây a que dans le cas de Bedoya que lâon ait des preuves concluantes que le meurtre est relié au travail du journaliste, dit lâIPYS.