Neuf organisations internationales de défense des droits de la personne, dont Reporters sans frontières (RSF) et Human Rights Watch (HRW), qui sont membres de lâIFEX, ont fait parvenir aux autorités de lâUnion européenne une lettre les priant instamment de réclamer lâamélioration de la situation générale des droits de la personne en Tunisie et dâinstaurer des […]
Neuf organisations internationales de défense des droits de la personne,
dont Reporters sans frontières (RSF) et Human Rights Watch (HRW), qui sont
membres de lâIFEX, ont fait parvenir aux autorités de lâUnion européenne une
lettre les priant instamment de réclamer lâamélioration de la situation
générale des droits de la personne en Tunisie et dâinstaurer des mécanismes
pour surveiller la situation. Parmi les autres signataires de la lettre
ouverte du 29 mars, on note Amnistie Internationale, Avocats sans
frontières, Euro-Med Human Rights Network, la Fédération internationale des
droits de lâhomme, le Service international des droits de lâhomme, lâ
Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de la personne et
lâOrganisation mondiale contre la torture.
Les organisations notent que lâaccord dâassociation entre lâUnion européenne
et la Tunisie, signé en 1995, comprend une clause qui stipule que les
relations entre les parties sont fondées sur le respect des droits de la
personne et des principes démocratiques. Elles constatent cependant que la
situation des droits de la personne sâest détériorée en Tunisie depuis lâ
entrée en vigueur de lâAccord. Les organisations soulignent que la réponse
de lâUE à la situation en Tunisie aura valeur de précédent dans sa manière d
âaborder les questions relatives aux droits de la personne avec ses autres
partenaires méditerranéens.
Les groupes de défense des droits de la personne, prient instamment lâUE de
demander de lâaction sur un certain nombre de fronts, notamment : la
libération de toutes les personnes détenues ou emprisonnées pour exercice
non violent du droit de parole, dâassociation ou dâassemblée; la
restauration du droit à la liberté de mouvement pour toutes les personnes
qui, de façon tout à fait arbitraire, se voient nier leur passeport ou
interdire de quitter le pays; la fin du harcèlement sous toutes ses formes
exercé contre les défenseurs des droits de la personne; enfin, lâ
instauration de mesures de protection efficaces pour empêcher de torturer
les personnes détenues par la police. Le texte complet de la lettre ouverte
est affiché à http://www.rsf.fr et à http://www.hrw.org. »>http://www.rsf.fr »>http://www.rsf.fr et %26#224; http://www.hrw.org.