Malgré la victoire récente de Vicente Fox, du parti de lâAction nationale (PAN) lors de lâélection présidentielle de juillet, les médias mexicains continuent dâaffronter la âcensure non officielleâ du âPartido Revolucionario Institucionalâ (PRI), affirme Federico Campbell Peña dans un article publié par âIndex on Censorshipâ. Même si la victoire du PAN a mis fin à […]
Malgré la victoire récente de Vicente Fox, du parti de lâAction nationale (PAN) lors de lâélection présidentielle de juillet, les médias mexicains continuent dâaffronter la âcensure non officielleâ du âPartido Revolucionario Institucionalâ (PRI), affirme Federico Campbell Peña dans un article publié par âIndex on Censorshipâ. Même si la victoire du PAN a mis fin à 70 ans de pouvoir du PRI, cela ne suffit pas à briser lâemprise du PRI sur les médias, dit Campbell. âDes années de corruption de la vie politique mexicaine nuisent gravement à lâindépendance des médias du pays, [et] dans un avenir prévisible, la vraie liberté de la presse demeurera une chimère au Mexique.â
Campbell cite lâexpérience médiatique dâun certain nombre de journaux mexicains, comme âLa Jornadaâ et âProcesoâ, où les journalistes se heurtent à la censure, aux congédiements et aux agressions sâils critiquent le PRI ou sâils écrivent des articles âperçus comme sympathiques à Vicente Fox et au PANâ. à la suite de lâexpulsion du journaliste Pablo Gomez de âLa Jornadaâ pour avoir fait paraître un article critique du PRI, un syndicat de journalistes sâest constitué âpour dénoncer les restrictions imposées à la liberté dâexpression dans les médiasâ. Ces journalistes se sont adressés à un autre quotidien du pays, âReformaâ, pour protester contre la censure qui se dresse devant eux. Un grand nombre de journalistes ont également abandonné leur poste à âLa Jornadaâ et au âProcesoâ à cause de la culture dâoppression qui y règne, dit Campbell, dont on peut lire lâarticle sur le site web de âIndex on Censorshipâ à http://www.indexoncensorship.org. [Mise à jour du âCommuniquéâ 9-27 de lâIFEX.]