Alors que depuis 1986 le journalisme aux Philippines sâest considérablement amélioré dans sa couverture dâun éventail étendu de questions sociales, le progrès de la pratique du journalisme dâenquête dans le pays représente âle gain le plus important du journalisme philippinâ réalisé depuis cette date, déclare Luis Teodoro, directeur de la revue âPhilippine Journalism Reviewâ, que […]
Alors que depuis 1986 le journalisme aux Philippines sâest considérablement amélioré dans sa couverture dâun éventail étendu de questions sociales, le progrès de la pratique du journalisme dâenquête dans le pays représente âle gain le plus important du journalisme philippinâ réalisé depuis cette date, déclare Luis Teodoro, directeur de la revue âPhilippine Journalism Reviewâ, que publie le Centre pour la liberté et la responsabilité des médias (CMFR). Cette évolution est particulièrement digne de mention, compte tenu que les journalistes compromettent souvent leur travail pour préserver les intérêts économiques et politiques des propriétaires des médias. Bien quâil nây ait pas aux Philippines de monopole de la propriété des médias, Teodoro fait remarquer que âlâintérêt commercial […] est devenu lâélément moteur qui se cache derrière la méthode de présentation des nouvelles et la façon de les définirâ. Cela constitue une situation dangereuse, prévient-il, âparce que cela donne un argument en faveur du contrôle par réglementation gouvernementale, par intimidation économique ou par ce quâil est convenu dâappeler lâétranglement dâentrepriseâ. Les journalistes doivent affronter ces défis en tenant compte de leur autoréglementation et dâun public critique, de dire Teodoro, dont lâarticle, âOverview: The Press as Arena of Compromiseâ [Survol : La presse en tant que domaine de compromis], est accessible sur le site web du CMFR à http://www.cmfr.com.ph. »>http://www.cmfr.com.ph »>http://www.cmfr.com.ph.
Le CMFR a rendu hommage récemment à des journalistes en leur remettant les onzièmes prix Jaime V. Ongpin (JVO) du journalisme dâenquête pour lâannée 1999. Destinés à âpromouvoir la pratique du journalisme dâenquête, [qui constitue] la pierre angulaire de toute forme de reportageâ, les prix JVO du journalisme dâenquête favorisent lâéthique et lâintégrité journalistique, dit le CMFR.
Yvonne T. Chua, du Centre du journalisme dâenquête des Philippines (PCIJ) a remporté le premier prix pour son article âUp to 65% of Textbook Funds Goes to Bribesâ [Jusquâà 65 % des fonds destinés aux manuels scolaires sont versés en pots-de-vin], publié dans de nombreux quotidiens. Chua a également reçu le prix McLuhan, qui consiste en une bourse de voyage et dâétudes au Canada. Commanditée par lâambassade du Canada, la bourse porte le nom de lâécrivain canadien spécialiste des médias de masse modernes, Marshall McLuhan. Chay Florentino-Hofileño et Ian Sayson, également du PCIJ, ont reçu le second prix pour leur reportage âCentennial Expo: Convenient Cover for Election Fundraisingâ [Lâexposition du centenaire : Une couverture pratique pour recueillir des fonds électoraux], qui a aussi connu une grande diffusion aux Philippines. Enfin, Donna S. Cueto, du âPhilippine Daily Inquirerâ a remporté le troisième prix pour son article âPalace Plan to Get Ireneâs $13B Baredâ. Les lauréats ont tous reçu une plaque commémorative en plus de leur récompense en argent comptant.