Le âSindicato de Periodistas del Paraguayâ (Syndicat des journalistes du Paraguay, SPP) lance lâavertissement que les Paraguayens pourraient de nouveau faire face au âdanger dâune violence politique accrue et au risque de perdre leurs libertés et leurs droits fondamentauxâ, comme ce fut le cas sous la dictature des généraux Stroessner et Oviedo. Lâintensification récente des […]
Le âSindicato de Periodistas del Paraguayâ (Syndicat des journalistes du Paraguay, SPP) lance lâavertissement que les Paraguayens pourraient de nouveau faire face au âdanger dâune violence politique accrue et au risque de perdre leurs libertés et leurs droits fondamentauxâ, comme ce fut le cas sous la dictature des généraux Stroessner et Oviedo. Lâintensification récente des violations de la liberté de la presse et de la violence, à la suite de lâélection du 13 août à la vice-présidence, est lâindice de âla détérioration accrue du climat politique dans le paysâ, dit le SPP. Un certain nombre de journalistes et dâentreprises de presse ont rapporté des cas dâintimidation, de menaces et de censure pendant la campagne électorale. Le dépouillement incomplet du scrutin effectué par la commission électorale indique que le candidat de lâopposition Julio César Franco a remporté lâélection, dit le SPP.
à la suite de lâannonce des résultats préliminaires, un groupe de partisans du parti Colorado, qui forme partiellement le gouvernement mais qui semble avoir perdu lâélection, ont protesté à lâextérieur du tribunal électoral. Le SPP dispose de rapports selon lesquels des partisans du parti Colorado auraient ensuite attaqué la station âRadio ÃadutÃâ et dâautres entreprises de presse, quoique ces attaques nâaient pas toutes été confirmées. Le SPP rapporte que, le 15 août, les journalistes autorisés à travailler au Tribunal supérieur de justice électorale âont été agressés verbalement par Juan Carlos Galaverna, sénateur du parti Colorado, alors quâil était interviewé au sujet du dépouillement du scrutinâ. Le SPP considère ces événements comme des attaques systématiques contre les libertés publiques et prie instamment les autorités, les politiciens, les représentants de la presse et le public de chercher à résoudre les conflits dans le cadre des institutions.