Dans le monde entier, les gens sont invités à signer la pétition que Reporters sans frontières (RSF) présente sur Internet et qui demande la remise en liberté de la journaliste et romancière birmane San San Nweh, qui purge depuis 1994 une peine de dix ans de prison pour, dit RSF, âavoir produit et envoyé des […]
Dans le monde entier, les gens sont invités à signer la pétition que Reporters sans frontières (RSF) présente sur Internet et qui demande la remise en liberté de la journaliste et romancière birmane San San Nweh, qui purge depuis 1994 une peine de dix ans de prison pour, dit RSF, âavoir produit et envoyé des reportages antigouvernementaux à des stations de radio internationales et à des journalistes étrangers de passage dans le paysâ. Détenue depuis cinq ans dans des conditions très dures à la prison Insein de Rangoon, San San Nweh a participé en 1988 aux mouvement en faveur de la démocratie en Birmanie par la publication de deux magazines, âGita Pade-thaâ et âEin-met-hpuâ. Son mari et sa fille ont aussi été incarcérés. La pétition est affichée sur le site de RSF à http://www.rsf.fr. »>http://www.rsf.fr »>http://www.rsf.fr.
Neuf collaborateurs du magazine dâopposition âMoJoâ, publié en Thaïlande, purgent aussi actuellement des peines de prison en Birmanie, rapporte lâAssociation mondiale des journaux (AMJ). Trois de ces journalistes ont été arrêtés en mai en raison de leur travail; lâAMJ âcroit quâils ont été accusés dâavoir amassé des informations et dâavoir distribué clandestinement des exemplaires du magazine, qui a des liens avec la Ligue nationale pour la démocratieâ. Les six autres collaborateurs de âMoJoâ actuellement en prison ont été arrêtés en août 1999 et sont passibles dâune peine dâemprisonnement qui pourrait aller jusquâà dix ans.
Dans dâautres nouvelles, lâagence de presse Associated Press (AP) rapporte que la junte militaire birmane a rouvert le 24 juillet les collèges et les universités, après trois ans et demi dâinactivité. Les établissements dâenseignement avaient été fermés âpour mettre fin aux manifestations antigouvernementalesâ. Les étudiants ne sont autorisés à sâinscrire quâà la condition de signer une déclaration affirmant quâils âvont sâabstenir de toute activité politiqueâ.