Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapporte que le gouvernement sri lankais a lancé une interdiction immédiate contre âla publication, la radiodiffusion ou la transmission de renseignements militaires confidentielsâ à propos de la guerre civile entre le gouvernement et le Front de libération des Tigres de lâIlam Tamoul (FLTIT). Lâinterdiction a été prononcée […]
Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapporte que le gouvernement sri lankais a lancé une interdiction immédiate contre âla publication, la radiodiffusion ou la transmission de renseignements militaires confidentielsâ à propos de la guerre civile entre le gouvernement et le Front de libération des Tigres de lâIlam Tamoul (FLTIT). Lâinterdiction a été prononcée après que des reportages eurent affirmé que âprès dâun millier dâhommes de troupe ont été tués par les forces du Front de libération des Tigres de lâIlam Tamoulâ lors dâattaques antigouvernementales menées dans la région de Wanni, dans le nord du Sri Lanka. Lâannonce ne précisait pas si lâinterdiction sâapplique également aux représentants de la presse étrangère en poste au Sri Lanka.
Cette interdiction est la deuxième que proclame le gouvernement de la présidente Chandrika Bandaranaike Kumaratunga pour censurer la couverture du conflit. Le directeur de lâinformation, Ariya Rubasinghe, qui en a fait lâannonce, a déclaré que âcette proclamation vise à combler les vides que lâavis de censure précédent aurait pu oublierâ. Le CPJ rapporte que le ministère de la Défense a annoncé le 6 juin dernier que toutes les photographies et tous les reportages de la radio et de la télévision sur la guerre doivent être soumis à lâarmée pour approbationâ. Bien que le gouvernement sri lankais ait remplacé en décembre 1998 le censeur militaire par un responsable civil, note le CPJ, la censure sâest poursuivie après cette période. [Mise à jour du âCommuniquéâ 8-29 de lâIFEX.]