La âFundacion para la Libertad de Prensaâ [Fondation pour la liberté de la presse] de Colombie, les Journalistes canadiens pour la liberté dâexpression (CJFE) et la Société interaméricaine de la presse (SIP) rapportent que le journaliste colombien Guzmán Quintero Torres a été tué le 16 septembre. Quintero Torres, rédacteur en chef du journal âEl Pilonâ […]
La âFundacion para la Libertad de Prensaâ [Fondation pour la liberté de la presse] de Colombie, les Journalistes canadiens pour la liberté dâexpression (CJFE) et la Société interaméricaine de la presse (SIP) rapportent que le journaliste colombien Guzmán Quintero Torres a été tué le 16 septembre. Quintero Torres, rédacteur en chef du journal âEl Pilonâ était collaborateur pour la âFundacion para la Libertad de Prensaâ et lâémission dâaffaires publiques âTelevistaâ, vice-président du Groupe des journalistes de Valledupar, et coordonnateur du programme de formation pour les animateurs de participation communautaire, mis sur pied par lâUniversité
nationale par correspondance (UNAD). De plus, Quintero Torres avait organisé un certain nombre de cours de formation pour les journalistes de Valledupar. Le journal âEl Pilonâ est le seul à être distribué dans tout le département de César, lâune des régions les plus touchées par la
violence politique et la crise économique.
Le meurtre de Quintero Torres sâajoute à la longue liste des journalistes assassinés, depuis vingt ans en Colombie, et constitue le deuxième dans le département de César au cours des quinze derniers mois, indiquent la âFundacionâ et le CJFE. Selon la SIP, la Colombie compte le plus grand nombre de journalistes assassinés en Occident. Il y a cinq semaines à peine, une personnalité
de la télévision, Jaime Garzon, était assassinée à Bogotá.
