Selon lâAssociation des reporters de Thaïlande (RAT), lâInstitut dâétudes sur la liberté de circulation de lâinformation (ISAI), dâIndonésie, qui appartiennent tous deux à la nouvelle âSoutheast Asian Press Allianceâ [Alliance de la presse de lâAsie du Sud-Est], la SEAPA a annoncé le 22 mai son intention de commencer à surveiller les conditions de travail des […]
Selon lâAssociation des reporters de Thaïlande (RAT), lâInstitut dâétudes sur la liberté de circulation de lâinformation (ISAI), dâIndonésie, qui appartiennent tous deux à la nouvelle âSoutheast Asian Press Allianceâ [Alliance de la presse de lâAsie du Sud-Est], la SEAPA a annoncé le 22 mai son intention de commencer à surveiller les conditions de travail des journalistes dans la région, à partir dâun bureau situé à Bangkok. La SEAPA envisage dâétendre aux dix pays de lâAsie du Sud-Est un réseau de contacts qui surveillerait les agressions contre les journalistes et qui combattrait les violations de la liberté des médias. âIl est temps que les journalistes dâAsie travaillent ensemble à bâtir la liberté de la presseâ, a déclaré le président du nouveau groupe, Kavi Chongkittavorn, directeur général du quotidien en langue anglaise de Bangkok âThe Nationâ. âIl nous incombe de nous défendre contre les agressions et les menacesâ. La SEAPA a été constituée lors dâune conférence à Bangkok en novembre dernier. Elle rassemble des groupes des Philippines, de Thaïlande et dâIndonésie. Le conseil dâadministration de la SEAPA a déclaré que la nouvelle association axerait sa recherche sur âles lois sur la presse, lâaccès à lâinformation et lâéthique journalistique, et [quâil] sâintéresserait plus particulièrement à étendre lâhorizon de la liberté dâexpression
dans la régionâ. La SEAPA accroîtra ses effectifs dans la région lorsque la liberté
dâexpression se sera propagée dans les autres pays. âEntre-temps, nous continuerons
à défendre les gains que la presse a faits, surtout en Indonésie, a déclaré Kavi, même
si lâexpérience nous apprend quâil nâest pas facile de préserver cette liberté.â
à la rencontre de la SEAPA, les participants ont discuté de âla fragilité de la liberté
gagnée récemment en Indonésie, où la presse est devenue libre presque du jour au
lendemain, avec la démission du Président Suharto, en mai de lâan dernierâ. âMais il nây a toujours pas de garantie légale et nous devons rester vigilantsâ, a conclu Lukas
Luwarso, président de lâAlliance des journalistes indépendants (AJI), dâIndonésie.