Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) rapportait le 7 janvier que d’après le « London Guardian », la police secrète iranienne aurait reconnu la veille que ce sont des éléments indésirables dans ses propres rangs qui seraient responsables de l’assassinat de trois écrivains retrouvés morts en vovembre et décembre 1998. Majid Charif a […]
Le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC) rapportait le 7 janvier que d’après le « London Guardian », la police secrète iranienne aurait reconnu la veille que ce sont des éléments indésirables dans ses propres rangs qui seraient responsables de l’assassinat de trois écrivains retrouvés morts en vovembre et décembre 1998. Majid Charif a été identifié à la morgue de Téhéran le 24 novembre dernier. Mohamad Mokhtari a été trouvé mort le 3 décembre. Son corps portait des marques de strangulation. Le 11 décembre, on retrouvait le corps de Mohammad Jafar Pouyandeh. Deux autres dissidents, un couple, ont été trouvés morts assassinés à leur domicile pendant la même période. À la suite d’un tollé de protestations et de dénonciations, tant en Iran que de la communauté internationale, le Président Khatami a annoncé la création d’un comité chargé d’enquêter sur cette vague de meurtres.
Le 6 janvier, le ministère du Renseignement publiait une déclaration dans laquelle il affirmait que ces « meurtres haineux » avaient été commis par des individus appartenant à ses services, qui avaient agi sans autorisation. Trois agents ont été arrêtés jusqu’ici. Un tel aveu de culpabilitéde la part de la police iranienne est sans précédent.