En Jordanie, une loi ratifiée en septembre dernier constitue une agression contre la presse, affirme une étude intitulée âUne année noire pour la démocratie en Jordanie : La Loi de 1998 sur la presse et les publicationsâ, publiée conjointement par le groupe ARTICLE 19, le Centre de défense de la liberté de la presse – […]
En Jordanie, une loi ratifiée en septembre dernier constitue une agression contre la presse, affirme
une étude intitulée âUne année noire pour la démocratie en Jordanie : La Loi de 1998 sur la
presse et les publicationsâ, publiée conjointement par le groupe ARTICLE 19, le Centre de
défense de la liberté de la presse – Moyen-Orient et Afrique du Nord (CLP-MOAN), le Comité
pour la protection des journalistes (CPJ), le Réseau euro-méditerranéen de défense des droits
(EMRN), la Fédération internationale des droits de lâHomme (FIDH), Human Rights Watch et
Reporters sans frontières (RSF). Aux termes de la loi, âécrire sur le roi, lâarmée, les procès en
cours, lâappel aux grèves et manifestations interdites, etc., est soumis à de sévères restrictions;
lâentrée en Jordanie des publications étrangères est strictement contrôléeâ; et âdes médias peuvent
être suspendus pour une durée illimitée sâils sont accusés dâatteinte à la âsécurité de lâÃtatâ,
termes suffisamment imprécis pour laisser une large part dâinterprétation aux autoritésâ. Lâétude
presse les autorités jordaniennes âdâabroger cette loi et dâadopter un texte délimitant clairement
les délits de presse et garantissant les journaux contre toute ingérence du pouvoirâ.
Pour plus de renseignements, ou pour obtenir un exemplaire de lâétude, communiquer avec
Laetitia Ferreira à RSF, 5, rue Geoffroy-Marie, 75009, France, téléphone : +33 1 44 83 84 71;
télécopieur : +33 1 45 23 11 51; courrier électronique : moyen-orient@rsf.fr; site web : http://www.rsf.fr.