Le Rapporteur spécial de l’Organisation des États américains (OEA) pour la liberté d’expression, Eduardo Bertoni, presse le gouvernement haïtien d’assurer la sûreté des journalistes et de procéder à des enquêtes en profondeur afin de châtier ceux qui les attaquent. Dans un rapport rendu public la semaine dernière, Bertoni fait remarquer que l’exercice de la liberté […]
Le Rapporteur spécial de l’Organisation des États américains (OEA) pour la liberté d’expression, Eduardo Bertoni, presse le gouvernement haïtien d’assurer la sûreté des journalistes et de procéder à des enquêtes en profondeur afin de châtier ceux qui les attaquent.
Dans un rapport rendu public la semaine dernière, Bertoni fait remarquer que l’exercice de la liberté d’expression en Haïti a entraîné la mort de journalistes et provoqué des menaces envers d’autres journalistes qui critiquent le gouvernement.
« La possibilité constante de représailles en raison de l’objet des enquêtes, de ce qui est imprimé ou de ce qui est diffusé, tout cela mène à l’autocensure dans de nombreux médias et chez de nombreux communicateurs sociaux », ajoute-t-il.
En outre, le gouvernement ne parvient pas à châtier les responsables des assassinats et des actes de harcèlement contre les journalistes, dit Bertoni, ce qui contribue à l’intimidation et à l’autocensure. Par ailleurs, les lois « desacato » ou lois sur les insultes, qui mettent les autorités à l’abri de la critique publique, contreviennent à la Convention américaine relative aux droits de l’homme et doivent donc être abrogées, dit-il.
Lire le rapport complet à : http://www.cidh.org/Relatoria