Une délégation du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a demandé au gouvernement du Bangladesh d’« enquêter vigoureusement et de poursuivre tous ceux qui assassinent, agressent ou menacent les journalistes du pays, dans le but de mettre fin à un long cycle de violence contre les médias et de permettre aux journalistes de faire […]
Une délégation du Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a demandé au gouvernement du Bangladesh d’« enquêter vigoureusement et de poursuivre tous ceux qui assassinent, agressent ou menacent les journalistes du pays, dans le but de mettre fin à un long cycle de violence contre les médias et de permettre aux journalistes de faire leur travail en toute sécurité ».
Lors d’une conférence de presse à Dhaka le 5 mars, qui faisait suite au passage d’une mission d’enquête d’une semaine au Bangladesh, la délégation a déclaré que ceux qui tentaient de réduire les journalistes au silence devaient rendre des comptes.
Selon la directrice générale du CPJ, Ann Cooper, « il faut vraiment du courage pour être journaliste au Bangladesh. Les agressions physiques et les man?uvres d’intimidation sont presque monnaie courante, surtout dans les zones rurales, où les journalistes sont menacés, gravement battus ou même assassinés, rien que pour avoir rapporté la nouvelle. » Depuis 1997, soutient le CPJ, au moins sept journalistes bangladais ont été tués en raison de leurs reportages. Les poursuites vigoureuses des suspects sont rares.
En outre, la délégation du CPJ a prié instamment la police de reconnaître le droit des journalistes à couvrir en sécurité les manifestations publiques, et de cesser de recourir à des accusations de sédition ou d’activités hostiles à l’État pour les détenir.
La délégation a également fait connaître aux responsables du gouvernement sa préoccupation après avoir constaté que ses mouvements étaient constamment épiés, ce qui créait une atmosphère d’intimidation, alors que les membres cherchaient à débattre avec les médias du pays de questions liées à la liberté de la presse.
Pour plus de renseignements, consulter :
– CPJ : http://www.cpj.org