Le gouvernement russe essuie les critiques de Miklos Haraszti, Représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias, parce qu’il a omis de « fournir une information véridique » de manière diligente aux médias d’informations et au public pendant la crise des otages de Beslan. Dans un […]
Le gouvernement russe essuie les critiques de Miklos Haraszti, Représentant de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) pour la liberté des médias, parce qu’il a omis de « fournir une information véridique » de manière diligente aux médias d’informations et au public pendant la crise des otages de Beslan.
Dans un rapport rendu public le 16 septembre 2004, Haraszti déclare que le gouvernement a transmis des renseignements erronés sur le nombre de personnes tuées ou prises en otages pendant la crise. Des responsables officiels ont d’abord prétendu qu’il y avait 354 otages, mais ont admis plus tard que le nombre était plus proche de 1 200. Cela a conduit des proches en colère des otages à agresser un certain nombre de journalistes et à les blâmer de désinformer le public.
Les trois radiodiffuseurs nationaux du pays ? principales sources d’informations de la majorité des Russes ? ont omis eux aussi de donner des informations exactes et à jour du déroulement de la crise, dit Haraszti. Dans d’autres incidents, plusieurs équipes de nouvelles venues de l’étranger ont été empêchées de couvrir l’affaire ou ont vu leurs informations être confisquées par les autorités. Un journaliste géorgien et une journaliste russe auraient été empoisonnées tandis qu’ils tentaient de se rendre à Beslan.
Selon Haraszti, ces incidents constituent « un grave recul de la démocratie ». Huit groupes de défense des droits de la personne, locaux et internationaux, y compris Human Rights Watch et Amnistie Internationale, ont également indiqué leur inquiétude dans une déclaration conjointe, disant que « les autorités avaient dissimulé la véritable ampleur de la crise en désinformant la société russe quant au nombre des otages » (voir : http://news.amnesty.org/index/ENGEUR460502004).
Le Centre pour le journalisme en situations extrêmes (Center for Journalism in Extreme Situations (CJES), qui est membre de l’IFEX, a apporté son aide à la recherche qui a conduit au rapport de l’OSCE.
Lire le rapport intégral à : http://www.osce.org/documents/rfm/2004/09/3586_en.pdf
Consulter les sites suivants :
– IFEX : http://ifex.org/fr/content/view/full/61210/
– CJES : http://www.cjes.ru/index-e.php
– Radio Free Europe : http://www.rferl.org/reports/mm/
– Reuters : http://www.alertnet.org/thenews/newsdesk/L07645516.htm