Au Pérou, l’Institut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS) indique qu’il y a lieu de s’inquiéter de la situation de la liberté de la presse dans le pays. Au cours des douze derniers mois, ce groupe membre de l’IFEX a rapporté plus de deux fois plus de violations qu’en 2003. […]
Au Pérou, l’Institut pour la presse et la société (Instituto Prensa y Sociedad, IPYS) indique qu’il y a lieu de s’inquiéter de la situation de la liberté de la presse dans le pays. Au cours des douze derniers mois, ce groupe membre de l’IFEX a rapporté plus de deux fois plus de violations qu’en 2003.
« En dépit du fait que nous avons un gouvernement élu démocratiquement [et] une loi sur la liberté d’accès à l’information, les chiffres indiquent que l’IPYS a émis 73 alertes en 2004, soit plus du double que les 30 émises en 2003 », dit l’organisation.
L’IPYS a également recensé en 2004 au moins 89 cas où des journalistes ont été la cible d’agressions, et les cas de deux journalistes assassinés en rapport avec leur travail. En 2002 et 2003, aucun journaliste n’avait été tué dans l’exercice de son métier.
Selon l’IPYS, le pourcentage le plus élevé de violations de la liberté de la presse (agressions physiques, menaces de mort, poursuites judiciaires) s’est produit dans la capitale, Lima (28 pour 100). Par contre, plus de 50 pour 100 des alertes émises par l’IPYS en 2003 rapportaient des agressions commises contre des journalistes en province.
Les stations de radio et les journalistes de la radio, en particulier ceux qui sont situés à l’extérieur de Lima, ont subi l’essentiel des agressions (29 alertes
émises). Dans les cas où l’agresseur a pu être identifié, il s’est avéré que les fonctionnaires locaux du gouvernement étaient les principaux responsables, dit l’IPYS.
Le dossier complet de l’IPYS est accessible (en espagnol) à :
http://www.ipys.org/info_peru.shtml
Pour lire les dossiers d’autres groupes membres de l’IFEX sur le Pérou, aller à :
http://ifex.org/en/content/view/archivereports/137/