L’Union internationale des éditeurs (UIE) vient d’annoncer que Shahla Lahiji, première éditrice en Iran, s’est vu décerner le premier Prix international de la liberté de publier de l’UIE. La récompense, d’une valeur de 5 000 francs suisses (4 000 $ US), honore des personnes ou des organisations, de n’importe où dans le monde, qui apportent […]
L’Union internationale des éditeurs (UIE) vient d’annoncer que Shahla Lahiji, première éditrice en Iran, s’est vu décerner le premier Prix international de la liberté de publier de l’UIE.
La récompense, d’une valeur de 5 000 francs suisses (4 000 $ US), honore des personnes ou des organisations, de n’importe où dans le monde, qui apportent une contribution remarquable à la défense ou à la promotion du droit à la liberté d’expression.
Née en 1942, Lahiji est devenue la première femme éditrice en Iran lorsqu’elle a fondé sa maison d’édition, Roshangaran, en 1983. Depuis, elle a publié plus de 200 titres, dont un grand nombre de travaux produits par des femmes. Lahiji est également écrivaine et traductrice.
Lahiji a subi des mesures de harcèlement et a été visée à bien des occasions au cours des années à cause de son travail d’éditrice, dit l’UIE. En 2000, elle a été incarcérée pendant plusieurs mois sur des accusations d’« avoir agi contre la sécurité nationale » après avoir prononcé un discours à Berlin lors d’une conférence culturelle sur la réforme politique en Iran. En 2005, sa maison d’édition a été endommagée par une bombe incendiaire lancée par des inconnus, ce qui a entraîné la destruction de nombreux manuscrits.
Le 21 septembre, l’UIE a présenté la récompense à Lahiji lors de la Foire du Livre de Göteborg, en Suède. Le thème de la manifestation de cette année est la liberté d’expression, et son programme est coordonné en partenariat avec l’UIE et le PEN International.
Pour de plus amples renseignements, aller à :
– UIE : http://www.ipa-uie.org
– Foire du Livre de Göteborg :
http://www.ipa-uie.org/freedom/freedom_pub/English_sempro.pdf