Les membres népalais de l’IFEX, le Centre d’études sur les droits de la personne et la démocratie (Center for Human Rights and Democratic Studies, CEHURDES) et la Fédération des journalistes du Népal (FNJ), ainsi que la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont salué l’adoption par le Parlement, à l’unanimité le 18 juillet, de la loi […]
Les membres népalais de l’IFEX, le Centre d’études sur les droits de la personne et la démocratie (Center for Human Rights and Democratic Studies, CEHURDES) et la Fédération des journalistes du Népal (FNJ), ainsi que la Fédération internationale des journalistes (FIJ) ont salué l’adoption par le Parlement, à l’unanimité le 18 juillet, de la loi sur le droit d’accès à l’information.
Cette loi, qui garantit à chaque citoyen népalais le droit d’accès à l’information dans n’importe quel secteur, contient des dispositions prévoyant des pénalités et une compensation (1 000 à 25 000 roupies – de 15 à 388 $ US) si les demandes de renseignements ne sont pas satisfaites dans les 15 jours ou si le renseignement fourni est faux.
La loi requiert la formation d’une Commission nationale de renseignements indépendante afin de superviser les services locaux de renseignements et les officiers, qui doivent aussi publier tous les trois mois des rapports sur leurs services, les demandes auxquelles ils ont répondu, ainsi que les noms de leurs agents d’information.
Selon la FIJ, en dépit de la législation, les efforts en vue d’accroître l’accès à l’information au Népal sont contrecarrés par des menaces constantes à la sécurité des journalistes. « Le libre accès à l’information est l’une des pierres angulaires d’une société démocratique, mais tant que le gouvernement népalais n’assurera pas la sécurité de ses journalistes, ceux-ci auront beaucoup à faire », dit la FIJ.
Encore la semaine dernière, Parshuram Shah, éditeur et rédacteur en chef de l’hebdomadaire « Janadharana Weekly », a reçu des menaces de mort des autorités locales de Siraha, un district situé dans l’est du Népal, pour avoir tenté de recueillir des renseignements sur le budget. Journaliste basé à Kanchanpur, Prakash Singh Thakuri est porté disparu depuis le 5 juillet. Un groupe qui s’appelle l’Armée nationale républicaine du Népal prétend l’avoir enlevé et tué à cause de ses activités en faveur de la monarchie.
« On doit porter une attention immédiate aux médias népalais, qui sont menacés tous les jours par des groupes autoritaires et de d’auto-justiciers », dit la FIJ.
Consulter les sites suivants :
– CEHURDES : http://ifex.org/en/content/view/full/84970/
– FNJ : http://www.fnjnepal.org/release_detail.php?id=51
– FIJ : http://www.ifj.org/default.asp?index=5143&Language=EN
– « La FIJ se dit préoccupée par les attaques incessantes contre les journalistes au Népal » : http://tinyurl.com/2upkoy
(24 juillet 2007)