AFEX et JED, membre de son mouvement, réclament justice au journaliste Dominique Dininga, qui a été agressé par des partisans de partis politiques de l'ancien Premier ministre de la RDC, Bruno Tshibala.
Cet article a été initialement publié sur africafex.org.fr le 9 octobre 2019.
Le Réseau Africain de la Liberté d’Expression se joint son membre, Journaliste en danger (JED), a vigoureusement dénoncé l’agression à Kinshasa, d’un journaliste par des militants d’un parti politique et demande que les responsables de cette agression soient identifiés et sanctionnés.
Selon les informations parvenues à JED, des militants du parti politique dénommé « Udps/Tshibala », formation politique de l’ancien premier ministre Bruno Tshibala on agresse le samedi 5 octobre 2019, Dominique Dinanga, un journaliste qui travaille avec la Radio Top Congo FM émettant à Kinshasa.
Le journaliste avait été invité par un responsable de ce parti pour couvrir la manifestation de remise d’un prix à Monsieur Bruno Tshibala. Malgré l’indisponibilité du journaliste, son interlocuteur aurait insisté pour lui demander de venir personnellement couvrir cette manifestation.
« Aussitôt arrivé sur les lieux de la manifestation Dominique Dinanga s’est vu refuser l’entrée par les gardes commis à la sécurité ; il s’est alors présenté comme journaliste en exhibant sa carte de service. Et a sa grande surprise lorsque les militants ont entendu qu’il est de la Radio Top Congo, ils se sont rués sur le journaliste », a déclaré à JED un journaliste de cette radio.
Apres avoir reçu des coups des poings et des bâtons, le journaliste a été admis aux urgences dans un centre hospitalier où il a reçu la visite de Monsieur Tshibala qui a condamné cette agression.
Pour JED, cette condamnation verbale est loin d’être suffisante : « il faut donner une suite vigoureuse a cette agression ; le journaliste doit porter plainte ; la police doit effectivement ouvrir une enquête ; et les organisateurs de cette manifestation doivent être tenus pour civilement responsables des dommages subis par le journaliste », a déclaré Tshivis Tshivuadi, Secrétaire Général de JED.
AFEX et JED demande aux autorites congolais de ne pas laisser impunis ces actes inacceptables contre le journaliste. Nous demandons à la police d’enqueter sur l’agression de Dinanga afin de traduire en justices les auteurs. AFEX demande également à la police de s’assurer que les auteurs prennent en charge toutes les dépenses engagées par Dinanga pour le traitement à l’hôpital.
Nous demandons aux professionnels des medias de se mobiliser pour dénoncer les exactions que subissent les journalistes dans leur travail.
Membres de l’AFEX
ADISI-Cameroon
Africa Freedom of Information Centre
Association for Media Development in South Sudan
Center for Media Studies and Peace Building
Collaboration on International ICT Policy in Eastern and Southern Africa (CIPESA)
Freedom of Expression Institute
Gambia Press Union (GPU)
Human Rights Network for Journalists – Uganda
Institute for Media and Society
International Press Centre
Journaliste en danger
Media Foundation for West Africa
Media Institute of Southern Africa
Media Rights Agenda
West African Journalists Association