La revue « World Press Review » vient de rendre hommage à Goenawan Mohamad, de l’Indonésie, rédacteur en chef de la revue d’affaires publiques « Tempo », en lui décernant le titre de « Directeur international de l’année ». La « World Press Review » est publiée par la Fondation Stanley et est offerte en ligne à http://worldpress.org. La récompense est décernée au […]
La revue « World Press Review » vient de rendre hommage à Goenawan Mohamad, de l’Indonésie, rédacteur en chef de la revue d’affaires publiques « Tempo », en lui décernant le titre de « Directeur international de l’année ». La « World Press Review » est publiée par la Fondation Stanley et est offerte en ligne à http://worldpress.org. La récompense est décernée au directeur d’une publication située hors des États-Unis, « en reconnaissance de l’esprit d’entreprise, du courage et du sens de la direction dans la promotion de la liberté et du sens des responsabilités de la presse, de la défense des droits de la personne et de la promotion de l’excellence en journalisme ». La version imprimée de « Tempo » paraît en langue indonésienne, mais le site web présente des articles en anglais et en bahasa (indonésien) : http://www.tempo.co.id. »>http://worldpress.org »>http://worldpress.org. La récompense est décernée au directeur d’une publication située hors des États-Unis, « en reconnaissance de l’esprit d’entreprise, du courage et du sens de la direction dans la promotion de la liberté et du sens des responsabilités de la presse, de la défense des droits de la personne et de la promotion de l’excellence en journalisme ». La version imprimée de « Tempo » paraît en langue indonésienne, mais le site web présente des articles en anglais et en bahasa (indon%26#233;sien) : http://www.tempo.co.id.
« Tempo » publie sur Internet depuis 1994, après avoir été interdit par le gouvernement Suharto. Il est réapparu dans les rues depuis octobre dernier, grâce à la chute de Suharto. Selon la « World Press Review », « on n’a fourni aucune explication officielle de l’interdiction », dit Goenawan, qui ajoute qu’on a déclaré que « Tempo » « déstabilisait le pays ». L’interdiction a provoqué des manifestations dans les rues, dit Goenawan, qui ajoute : « Cela m’a beaucoup ému. Les protestations ont été tellement fortes, y compris à l’étranger ». Goenawan a même créé une agence de nouvelles clandestine et l’Institut d’études sur la liberté de circulation de l’information (ISAI). « C’était un nouveau moyen de contourner le blocus des informations imposé par le gouvernement », a-t-il déclaré à la « World Press Review ». « Nous publiions des ouvrages instantanés sur les affaires publiques. En général, ils étaient interdits après environ un an, mais ils avaient eu le temps de circuler secrètement, notamment dans les journaux universitaires de tout le pays. »