La Formation juridique pour lâaction (FORJA), lâAssociation pour la défense du journalisme indépendant en Argentine (PERIODISTAS) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent quâune nouvelle loi sur la presse, que le Sénat chilien a approuvée le 18 avril, abolit plusieurs dispositions de la Loi sur la sécurité de lâÃtat, dont une en […]
La Formation juridique pour lâaction (FORJA), lâAssociation pour la défense du journalisme indépendant en Argentine (PERIODISTAS) et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent quâune nouvelle loi sur la presse, que le Sénat chilien a approuvée le 18 avril, abolit plusieurs dispositions de la Loi sur la sécurité de lâÃtat, dont une en particulier, lâarticle 6b, qui fait un délit criminel contre lâordre public dâinsulter les hauts fonctionnaires. Une fois le projet de loi paraphé par le président Ricardo Lagos, toutes les accusations portées en vertu de lâarticle 6b seront annulées, dit le CPJ. Cela devrait permettre à la journaliste Alejandra Matus, actuellement en exil, de rentrer au Chili sans risquer la prison. Matus est accusée de diffamation pénale depuis la parution en avril 1999 du « Livre noir de la justice chilienne », fruit de lâenquête quâelle a menée sur les violations commises par le système judiciaire chilien. La nouvelle loi nâabolit pas toutes les dispositions relatives aux insultes (« desacato ») contenues dans les lois chiliennes, font remarquer PERIODISTAS et le CPJ.
Lâanalyse que fait PERIODISTAS de la nouvelle loi est affichée à ifex.org. Suivre les liens pour accéder aux rapports du CPJ, de la Section latino-américaine de défense des droits de la personne de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) et de lâInstitut pour la presse et la société (IPYS). [Mise à jour des « Communiqués » 10-01 et 9-13 de lâIFEX.]