LâInstitut des médias dâAfrique australe (MISA) a demandé à des collègues de partout dans le monde de souligner le 8 juillet comme journée dâaction en Angola. Le MISA est très inquiet face à la détérioration apparente de la situation des artisans des médias en Angola, où les journalistes nâont toujours pas de recours pour faire […]
LâInstitut des médias dâAfrique australe (MISA) a demandé à des collègues de partout
dans le monde de souligner le 8 juillet comme journée dâaction en Angola. Le MISA est
très inquiet face à la détérioration apparente de la situation des artisans des médias en Angola, où les journalistes nâont toujours pas de recours pour faire respecter leurs droits fondamentaux. En dépit du fait que la Constitution du pays prévoit la liberté dâexpression et celle de la presse, dit le MISA, et en dépit du fait que lâAngola a ratifié les traités internationaux qui garantissent ces droits, aucun tribunal nâa, à lâheure
actuelle, de compétence en matière constitutionnelle.
Le MISA soutient que lâaction sur lâAngola devrait être dirigée vers le gouvernement et
devrait inclure un appel à la mise en Åuvre rapide de la Cour constitutionnelle, quâil
sâétait engagé à créer. Maintenant que lâONU et lâAngola se sont entendues sur une
présence réduite des Nations Unies dans le pays, le MISA estime que lâaction devrait
aussi viser lâorganisation internationale. Le MISA suggère dâenvoyer des lettres aux
représentations diplomatiques de lâAngola ou de sâadresser directement au chef de lâÃtat et aux représentants de lâAngola aux Nations Unies. Il demande aussi de viser les médias de manière à donner davantage de visibilité aux questions soulevées concernant lâAngola. Le MISA rendra publique une chronologie détaillée des incidents qui affligent les médias depuis le début de lâannée, ainsi quâune lettre adressée aux différentes parties en cause, que les organisations sont invitées à signer conjointement.