Le Syndicat des journalistes (JuHI) dâAzerbaïdjan et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que le rédacteur en chef du quotidien dâopposition âYeni Musavatâ, Rauf Arifoglu, a été remis en liberté le 5 octobre, après plus de six semaines de détention en attente de son procès. Les accusations contre le journaliste ne sont […]
Le Syndicat des journalistes (JuHI) dâAzerbaïdjan et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) rapportent que le rédacteur en chef du quotidien dâopposition âYeni Musavatâ, Rauf Arifoglu, a été remis en liberté le 5 octobre, après plus de six semaines de détention en attente de son procès. Les accusations contre le journaliste ne sont toutefois pas retirées pour autant. Le CPJ rapporte que Arifoglu a dû donner par écrit lâassurance quâil ne quitterait pas la ville avant le procès, dont la date nâa pas encore été fixée.
Arifoglu a été arrêté le 22 août et accusé de tentative de détournement dâavion, de possession dâarmes à feu, de terrorisme et dâincitation au coup dâÃtat. Le journaliste est passible de 25 ans de prison. Les accusations font suite à la publication, dans le quotidien âYeni Musavatâ, dâune tentative de détournement dâavion. Le pirate de lâair, membre du parti dâopposition âMusavatâ, avait appelé Arifoglu, à partir de la cabine de lâappareil, pour lui dicter ses exigences, quâil voulait voir publier dans le journal du parti, le âYeni Musavatâ. Selon le JuHI, Arifoglu a été remis en liberté à la suite des pressions exercées par le Conseil de lâEurope, par lâOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), par les organisations internationales de défense des journalistes et des droits de la personne, et par le Département dâÃtat des Ãtats-Unis. Le CPJ salue la libération du journaliste, mais demande au gouvernement de laisser tomber les âaccusations absurdesâ qui pèsent contre lui. [Mise à jour des âCommuniquésâ 9-34 et 9-38 de lâIFEX.]