Selon un reportage de Transitions Online (TOL) que cite The International Journalist Network (IJNet), un nouveau film documentaire qui examine la situation des médias en Mongolie au 30 octobre 2001 soulève des questions à savoir si la presse du pays est bien aussi libre que le dit le gouvernement. Intitulé âYellow Press: Friends or Enemies?â […]
Selon un reportage de Transitions Online (TOL) que cite The International Journalist Network (IJNet), un nouveau film documentaire qui examine la situation des médias en Mongolie au 30 octobre 2001 soulève des questions à savoir si la presse du pays est bien aussi libre que le dit le gouvernement. Intitulé âYellow Press: Friends or Enemies?â [La presse à scandale : Des amis ou des ennemis?], le film a été rendu public en septembre par le cinéaste mongol Rentsen Batsaikhan.
Se concentrant sur le rôle des tabloïds, qui rapportent librement les affaires de criminalité, les potins sur les célébrités et les affaires de mÅurs, le film de Batsaikhan affirme néanmoins que ces publications sâabstiennent de critiquer le Parti révolutionnaire du peuple mongol (MAKN) âpar crainte dâêtre fermés ou menacés de vérifications fiscalesâ. Une source interrogée dans le film affirme que le MAKN et les tabloïds ont conclu une entente tacite par laquelle âles tabloïds évitent de critiquer les politiques du gouvernement dans la mesure où celui-ci ne leur impose pas de taxesâ.
Lâétude de 2001 de Freedom House sur la liberté de la presse qualifie cependant la presse mongole de âlibreâ, et soutient que âla Mongolie possède nombre de journaux privés qui représentent des points de vue diversâ. Quant à lâInstitut international de la presse (IIP), il constate, dans sa dernière revue de la liberté de la presse, que âla Mongolie présente des médias dont le pluralisme va croissant, qui défendent divers partis politiques et qui représentent des points de vue indépendantsâ.
Selon IJNet, bien que la Mongolie âse considère comme un pays jouissant dâune presse libreâ, comme en faisait foi lâexistence en janvier dernier de près de 1000 journaux enregistrés, le directeur dâune publication déclare à Batsaikhan que âmême la presse soi-disant libre ne lâest pas vraiment, parce quâelle appartient à quelquâun ou à un parti politiqueâ. Depuis la sortie du film de Batsaikhan, la Radio et Télévision nationale de Mongolie, dirigée par lâÃtat, refuse de le diffuser.
Pour lire les rapports de Freedom House et de lâIIP, aller à www.freedomhouse.org/ratings/index.htm et www.freemedia.at/wpfr/world.html. « >http://www.freedomhouse.org/ratings/index.htm »>www.freedomhouse.org/ratings/index.htm et www.freemedia.at/wpfr/world.html.
Pour avoir la version complète du reportage de TOL, voir à www.tol.cz/look/TOLnew/article.tpl?IdLanguage=1&IdPublication=4&NrIssue=
22&NrSection=4&NrArticle=2310