Le groupe Human Rights Watch (HRW) fait appel aux sociétés étrangères qui participent à lâexpansion du réseau Internet en Chine pour quâelles protestent contre la détention de Huang Qi, qui offrait un site dénonçant les violations des droits de la personne dans le pays. Huang Qi est incarcéré depuis le 3 juin à Chengdu, capitale […]
Le groupe Human Rights Watch (HRW) fait appel aux sociétés étrangères qui participent à lâexpansion du réseau Internet en Chine pour quâelles protestent contre la détention de Huang Qi, qui offrait un site dénonçant les violations des droits de la personne dans le pays. Huang Qi est incarcéré depuis le 3 juin à Chengdu, capitale de la province du Sichuan. Il est accusé de âsubversionâ et est passible de la réclusion à perpétuité.
âHuang Qi nâayant pas encore été traduit devant le tribunal, les sociétés étrangères ont une rare occasion dâobtenir sa remise en libertéâ, dit HRW. âLâInternet est censé apporter la liberté à la Chine, poursuit Mike Jendrzejczyk, directeur de la division asiatique de HRW à Washington. Mais cela est plus susceptible de se produire si les sociétés étrangères sâopposent à ce quâon châtie les utilisateurs de lâInternet qui sâen servent pour faire la promotion de la liberté.â
âLe site web de Huang (http://www.6-4tianwang.com) existe depuis un an déjà et sâest développé à partir dâun babillard électronique sur les personnes portées disparuesâ, indique HRW. âLe site sâest transformé en un forum de discussion où les gens signalaient des cas de violations des droits de la personne négligés ou ignorés de la presse officielle chinoise.â à mesure quâapprochait la date du onzième anniversaire du massacre de la place Tianâanmen, le 4 juin 1989, les utilisateurs affichaient des messages de plus en plus acerbes. Une mère a notamment accusé la police dâavoir battu son fils à mort durant la r%26#233;pression. »>http://www.6-4tianwang.com »>http://www.6-4tianwang.com) existe depuis un an déjà et sâest développé à partir dâun babillard électronique sur les personnes portées disparuesâ, indique HRW. âLe site sâest transformé en un forum de discussion où les gens signalaient des cas de violations des droits de la personne négligés ou ignorés de la presse officielle chinoise.â à mesure quâapprochait la date du onzième anniversaire du massacre de la place Tianâanmen, le 4 juin 1989, les utilisateurs affichaient des messages de plus en plus acerbes. Une mère a notamment accusé la police dâavoir battu son fils à mort durant la répression.
Dâaprès un reportage paru récemment dans le journal âChina Dailyâ, le nombre des utilisateurs de lâInternet en Chine atteint les dix millions depuis le début de son exploitation commerciale, en 1994. Selon HRW, âles autorités chinoises ont décrété un nombre croissant de règlements afin dâen maîtriser le contenuâ. En août dernier, Reporters sans frontières (RSF) dénonçait la Chine, la classant parmi les âvingt pires ennemis de lâInternetâ.
Le procès dâun autre cyberdissident, Qi Yanchen, accusé de âsubversionâ, sâest ouvert le 30 mai dernier. Qi est passible de cinq ans de prison. Les autorités lâaccusent dâavoir écrit, sous le pseudonyme de Ji Li, des articles pour le mensuel âKaifangâ de Hong Kong et pour le bulletin pro-démocratie âVIP Referenceâ, distribué par courrier électronique. [Mise à jour du âCommuniquéâ 9-12 de lâIFEX.]