Deux ans après lâassassinat du journaliste Norbert Zongo, Reporters sans frontières (RSF) dénonce lâimpunité dont bénéficient toujours les responsables de ce meurtre. Malgré quâune commission dâenquête indépendante ait identifié six suspects en mai 1999 et ait impliqué le frère du président, personne nâa été mis en accusation, dit RSF. En outre, deux représentants de RSF […]
Deux ans après lâassassinat du journaliste Norbert Zongo, Reporters sans frontières (RSF) dénonce lâimpunité dont bénéficient toujours les responsables de ce meurtre. Malgré quâune commission dâenquête indépendante ait identifié six suspects en mai 1999 et ait impliqué le frère du président, personne nâa été mis en accusation, dit RSF.
En outre, deux représentants de RSF se sont vus refuser des visas pour assister au festival de la liberté de la presse, à Ouagadougou. RSF sâest indigné de ce refus et a précisé à lâambassadeur du Burkina Faso à Paris que âcette décision montre, une fois de plus, le peu de volonté des autorités burkinabées de faire la lumière sur cette affaire. Il est inacceptable quâune organisation non gouvernementale de défense des droits de lâhomme ne puisse se rendre en toute liberté dans votre paysâ.
Norbert Zongo était directeur de lâhebdomadaire âLâIndépendantâ. Son cadavre carbonisé a été trouvé, avec ceux de trois de ses collaborateurs, dans sa voiture le 13 décembre 1998. RSF marque lâanniversaire de sa mort par une campagne de presse dans laquelle il présente une affiche illustrant un gâteau dâanniversaire avec deux bougies, accompagné du message : âLes assassins du journaliste Norbert Zongo fêtent leurs deux ans dâimpunitéâ. [Mise à jour du âCommuniquéâ 8-49 de lâIFEX.]