Le gouvernement de la Malaysia continue de contrôler la liberté de la presse, déclare le groupe des Journalistes canadiens pour la liberté dâexpression (CJFE), qui sâappuie sur des renseignements transmis par des sources en Malaisie. En prévision de lâélection générale à venir, le gouvernement malaysien a annoncé que les partis dâopposition disposeraient de 15 minutes […]
Le gouvernement de la Malaysia continue de contrôler la liberté de la presse, déclare le groupe des Journalistes canadiens pour la liberté dâexpression (CJFE), qui sâappuie sur des renseignements transmis par des sources en Malaisie. En prévision de lâélection générale à venir, le gouvernement malaysien a annoncé que les partis dâopposition disposeraient de 15 minutes dâantenne à la radio, mais resteraient absents de la télévision. Jusquâà maintenant, dit Reuters, les partis dâopposition nâavaient accès quâà de la publicité dans les journaux, et nâavaient pas le droit de se servir de la presse électronique. Reuters cite le vice-ministre de lâInformation, Suleiman Mohammed, qui a déclaré que âla décision de permettre aux partis dâopposition dâutiliser la radio
pour expliquer leur programme politique prouve que nous sommes démocratiquesâ, et que quinze minutes de temps dâantenne suffisaient amplement pour leur promotion.
Le traitement que la Malaysia inflige à la presse attire lâattention internationale depuis quâun journaliste du âFar Eastern Economic Reviewâ, Murray Hiebert, sâest vu imposer par les tribunaux du pays une peine de six semaines de prison pour outrage au tribunal, à la suite de la publication dâun article critique du système judiciaire. De nombreux groupes, dont plusieurs membres de lâÃchange international de la liberté d’expression (IFEX), participent à une vaste
campagne pour obtenir son élargissement, et des avocats préparent un appel.