Le gouvernement égyptien devrait âmettre fin à toutes les mesures de sécurité et à toutes les pratiques contraires aux engagements de lâÃgypte en tant quâÃtat partie aux normes internationales en matière de droits de la personneâ, déclare lâOrganisation égyptienne de défense des droits de la personne (EOHR) dans un rapport publié récemment. Ce rapport examine […]
Le gouvernement égyptien devrait âmettre fin à toutes les mesures de sécurité et à toutes les pratiques contraires aux engagements de lâÃgypte en tant quâÃtat partie aux normes internationales en matière de droits de la personneâ, déclare lâOrganisation égyptienne de défense des droits de la personne (EOHR) dans un rapport publié récemment. Ce rapport examine la situation des droits de la personne en Ãgypte pendant les années 1999 et 2000, et constate que la liberté dâopinion et dâexpression continue de se détériorer, âsurtout au chapitre de la liberté de la presseâ. LâEOHR constate également que les peines de prison infligées aux journalistes, de même que lâinterdiction et la confiscation des publications et des journaux ont été fréquentes au cours de ces deux années.
Sur la question de la législation touchant la liberté dâexpression et les droits de la personne, lâEOHR dit que le gouvernement maintient lâétat dâurgence proclamé depuis les années 80; lâan dernier, le gouvernement a de nouveau reconduit lâétat dâurgence pour trois ans, soit jusquâau 31 mai 2003. En 1999 et 2000, on a attribué jusquâà 67 décès aux tortures subies dans les commissariats de police, aux piètres conditions sanitaires dans les prisons et aux fusillades de la police. Au chapitre des disparitions involontaires, lâEOHR a documenté jusquâà 55 personnes disparues entre 1992 et 2000; on nâa établi les allées et venues que de 17 de ces 55 personnes.
Selon la â2000 World Press Freedom Reviewâ (Revue de la liberté de la presse dans le monde en 2000), publié par lâInstitut international de la presse (IIP), âle Président Moubarak dirige un gouvernement qui affiche souvent un mépris considérable pour la liberté de la presse et la liberté dâexpressionâ.
Un rapport du groupe Human Rights Watch (HRW) publié en octobre affirme que la torture en Ãgypte est âgénérale et systématiqueâ, que âles confessions arrachées sous la torture sont fréquemment utilisées en preuve dans les procès politiques et constituent la base des condamnationsâ. Pour voir les rapports de lâIIP et de HRW, aller à www.freemedia.at et www.hrw.org.