Pour de nombreux écrivains forcés de quitter leur patrie en raison de la persécution politique, la vie dans un nouveau pays, même si elle est plus sûre, peut être difficile. La rupture et la séparation qui accompagnent l’exil peuvent souvent signifier que ces personnes abandonnent leur carrière d’écrivain pour pouvoir gagner leur vie dans leur […]
Pour de nombreux écrivains forcés de quitter leur patrie en raison de la persécution politique, la vie dans un nouveau pays, même si elle est plus sûre, peut être difficile. La rupture et la séparation qui accompagnent l’exil peuvent souvent signifier que ces personnes abandonnent leur carrière d’écrivain pour pouvoir gagner leur vie dans leur pays d’adoption.
Grâce à PEN Canada, cependant, un nombre croissant d’écrivains en exil trouvent désormais un « foyer » temporaire dans des universités et autres établissements à travers le Canada, où ils trouvent l’espace et les ressources pour perfectionner leurs aptitudes à écrire et partager leur savoir avec les Canadiens.
À partir de septembre 2005, des journalistes et des écrivains d’Albanie, du Tchad, de l’Iran et du Nigéria, vivant en exil au Canada, vont effectuer des séjours dans cinq établissements à travers le pays. Il s’agit de Genc Tirana (Albanie), Hassan Chérif Kala (Tchad), Saghi et Sasan Ghahraman (Iran) et Amatoritsero Ede (Nigéria).
Saghi Ghahraman remercie le PEN Canada de lui avoir trouvé un foyer dans un nouveau pays. « J’étais profondément traumatisé lorsque j’ai franchi les montagnes pour fuir mon domicile qu’on avait envahi. Quand je suis arrivé ici, l’agent de l’immigration m’a étiqueté « man?uvre ». Je suis rien de moins que « hautement qualifié » ? dans le domaine de la poésie. »
Les placements s’inscrivent dans le cadre du programme « Réseau des écrivains en exil », de PEN Canada, créé en 2002 pour aider les écrivains en exil à trouver des occasions de montrer leur travail et d’améliorer leurs possibilités d’accès à la communauté des écrivains et de l’édition du Canada. Les placements peuvent prendre la forme de résidences en enseignement ou en rédaction, de projets de traduction et de publication, de programmes culturels et communautaires, de séminaires de création littéraire, de tournées de lecture publique et de conférences, de bourses d’études et de stages en journalisme ou en édition.
Au cours des deux dernières années, le PEN Canada a assuré près de 20 placements d’écrivains en exil dans divers établissements au Canada.
Consulter les sites suivants :
– PEN Canada : http://www.pencanada.ca/programs/exile/index.php
– Manuel du Réseau des écrivains en exil du PEN International :
http://www.pencanada.ca/media/ExilesHandbook.pdf
– Villes d’asile : http://www.cityofasylum.org/