LâInstitut pour la presse et la société (IPYS), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) rapportent que des manifestants, qui participaient aux protestations organisées pour dénoncer lâassermentation le 28 juillet du président Alberto Fujimori, ainsi que des journalistes étrangers qui couvraient lâévénement, ont été blessés dans des […]
LâInstitut pour la presse et la société (IPYS), le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) et la Fédération internationale des journalistes (FIJ) rapportent que des manifestants, qui participaient aux protestations organisées pour dénoncer lâassermentation le 28 juillet du président Alberto Fujimori, ainsi que des journalistes étrangers qui couvraient lâévénement, ont été blessés dans des heurts avec la police. Selon la FIJ, celle-ci a même confisqué une partie du matériel des journalistes. La manifestation avait été organisée par le dirigeant de lâopposition Alejandro Toledo pour dénoncer le scrutin de mai dernier, très controversé, qui a vu la réélection pour un troisième mandat du président Fujimori. Toledo a boycotté le scrutin du 28 mai et accuse Fujimori de fraude électorale. On estime quâenviron 80 000 personnes ont participé aux manifestations.
Par ailleurs, dans âun geste tout à fait inhabituelâ, le gouvernement péruvien a imposé des restrictions de vol dans lâespace aérien de Lima, ce qui a empêché les médias dâemployer des hélicoptères pour couvrir les manifestations, dit le CPJ. Pendant que le gouvernement affirmait que les restrictions étaient ânécessaires dans le cas dâun défilé militaireâ, lâombudsman du Pérou, Jorge Santistevan, a dénoncé la mesure, la qualifiant de âviolation du droit à la liberté dâinformation et dâexpressionâ. Les restrictions sur les vols ont été en vigueur du 25 au 29 juillet. [Mise à jour du âCommuniquéâ 9-21 de lâIFEX.]