Deux journalistes qui ont été condamnés en 2003 à de longues peines de prison ont bénéficié d’une libération anticipée, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Reporters sans frontières (RSF) et le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC). Manuel Vázquez Portal, lauréat en 2003 du Prix international de la Liberté […]
Deux journalistes qui ont été condamnés en 2003 à de longues peines de prison ont bénéficié d’une libération anticipée, rapportent le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), Reporters sans frontières (RSF) et le Comité des écrivains en prison du PEN International (WiPC).
Manuel Vázquez Portal, lauréat en 2003 du Prix international de la Liberté d’Expression du CPJ, a été remis en liberté le 23 juin 2004 pour raisons de santé, cinq jours après que Carmelo Díaz Fernández eut bénéficié d’une libération conditionnelle. Vázquez Portal est atteint d’une maladie pulmonaire, tandis que Díaz Fernández souffre d’hypertension artérielle. Ils purgeaient respectivement des peines de 18 et de 16 ans d’emprisonnement.
Les membres de l’IFEX faisaient campagne pour obtenir la remise en liberté des deux journalistes, qui font partie d’un groupe d’au moins 29 journalistes indépendants condamnés en avril 2003 à des peines de prison variant de 14 à 27 ans. Ces condamnations faisait suite à une vague de répression massive menée par le gouvernement contre la presse indépendante et les opposants politiques, accusés d’être des « contre-révolutionnaires » pro-américains (voir à : http://ifex.org/en/content/view/full/57602/).
Pour plus de renseignements sur le sort des journalistes emprisonnés à Cuba, consulter :
– RSF : http://www.rsf.org/article.php3?id_article=10825
– CPJ : http://www.cpj.org/Briefings/2003/cubacrackdown/index.html
– WiPC : http://www.internationalpen.org.uk/