Deux journalistes pigistes ont été tués en Irak la semaine dernière, remettant du même coup en lumière la question lancinante de la sûreté des journalistes dans ce pays. Suite aux décès de l’opérateur de caméra britannique Richard Wild et du technicien sonore de la télévision australienne Jeremy Little, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) prévient […]
Deux journalistes pigistes ont été tués en Irak la semaine dernière, remettant du même coup en lumière la question lancinante de la sûreté des journalistes dans ce pays. Suite aux décès de l’opérateur de caméra britannique Richard Wild et du technicien sonore de la télévision australienne Jeremy Little, la Fédération internationale des journalistes (FIJ) prévient que la capitale, Bagdad, est « toujours une zone de guerre mortelle, où il n’est possible d’assurer la sécurité d’aucun journaliste ».
Wild, qui était arrivé à Bagdad deux semaines plus tôt, se trouvait dans une foule le 5 juillet lorsqu’il a été atteint d’un seul projectile à la tête, tiré à courte distance, rapporte la FIJ. Le tueur s’est enfui dans la foule et n’a pas été appréhendé. Wild est le premier journaliste à perdre la vie dans une embuscade, un échange de coups de feu ou autres attentats qui se multiplient contre les forces de la Coalition en Irak ces dernières semaines.
Little est mort le 6 juillet des blessures subies dans une attaque à la grenade une semaine plus tôt dans la ville irakienne de Fallujah, rappelle le Comité pour la protection des journalistes (CPJ). Selon son employeur, NBC News, il est mort de « complications post-opératoires ». Little, 27 ans, de nationalité australienne, était rattaché à la 3e Division d’Infanterie des États-Unis, se trouvait dans un hôpital militaire en Allemagne.
Au moins 16 journalistes ont perdu la vie dans la guerre en Irak, disent le CPJ et la FIJ.
Pour plus de renseignements, consulter les sites suivants:
– CPJ : http://www.cpj.org/Briefings/2003/gulf03/gulf03.html#latest
– FIJ : http://www.ifj.org/default.asp?index=1624&Language=EN