L’Angola prévoit tenir en 2006 ses premières élections en près de quinze ans. Le pays jouit de la paix après une brutale guerre civile qui a duré des décennies et qui a fait des centaines de milliers de morts. Selon un nouveau dossier de Human Rights Watch, toutefois, la liberté d’expression ne reviendra pas complètement […]
L’Angola prévoit tenir en 2006 ses premières élections en près de quinze ans. Le pays jouit de la paix après une brutale guerre civile qui a duré des décennies et qui a fait des centaines de milliers de morts. Selon un nouveau dossier de Human Rights Watch, toutefois,
la liberté d’expression ne reviendra pas complètement tant que le gouvernement maintiendra son emprise sur les médias.
Le dossier, « Unfinished Democracy: Media and Political Freedoms in Angola », [Démocratie en suspens : Les médias et les libertés politiques en Angola], fait remarquer que les cas moins nombreux de journalistes incarcérés et harcelés depuis la fin de la guerre civile en 2002 se limitent essentiellement à la capitale, Luanda.
Le gouvernement contrôle l’unique quotidien et la seule station de télévision non satellitaire du
pays. Il conserve le monopole de la radiodiffusion dans la plupart des régions du pays. En outre,
les lois très strictes sur la diffamation demeurent en vigueur, ce qui limite encore davantage les journalistes, dit Human Rights Watch.
Lire le rapport complet à : http://hrw.org/backgrounder/africa/angola/2004/