Maintenant que le Réseau des Villes de refuge s’étend au monde entier et offre aux journalistes et aux écrivains en exil un endroit où vivre et écrire, le Parlement international des écrivains (PIE) annonce dans son bulletin « Correspondance » (no 5) qu’il étend ses programmes. Ce ne sont pas seulement des pays mais des régions entières […]
Maintenant que le Réseau des Villes de refuge s’étend au monde entier et offre aux journalistes et aux écrivains en exil un endroit où vivre et écrire, le Parlement international des écrivains (PIE) annonce dans son bulletin « Correspondance » (no 5) qu’il étend ses programmes. Ce ne sont pas seulement des pays mais des régions entières qui participent au programme du Réseau des Villes de refuge. L’écrivain albanais Bashkim Shehu, arrivé à Barcelone en 1997 dans le cadre du programme d’asile du PIE, assure maintenant la coordination du Réseau en Espagne et participe à la sélection des candidats au refuge. (On peut communiquer avec lui à l’adresse bsh.bcn@netsic.com.) Le Centre Pompidou à Paris et la « Casa Citlaltépetl » de Mexico se sont ajoutés au R%26#233;seau. »>mailto:bsh.bcn@netsic.com »>bsh.bcn@netsic.com.) Le Centre Pompidou à Paris et la « Casa Citlaltépetl » de Mexico se sont ajoutés au Réseau.
En plus d’offrir un asile aux écrivains, le PIE étend ses programmes pour donner aux écrivains une tribune leur permettant de s’exprimer. Du 14 au 18 juin, le PIE organise « le premier colloque de travail pour les écrivains qui vivent dans des Villes de refuge ». « L’objectif du colloque, dit le PIE, sera d’organiser la coopération internationale et des forums de publication grâce à un réseau de journaux, de revues et de maisons d’édition ». On y discutera aussi du projet de site web, « La bibliothèque censurée », que le PIE entend lancer au cours de la seconde moitié de 1999. Le PIE se prépare aussi à lancer une revue internationale qui paraîtra deux fois par année en cinq langues à Londres, Berlin, Milan, Barcelone et Paris.