Le 9 février 1999 marque la âJournée du journalisteâ en Colombie. La Fondation pour la liberté de la presse [âFundacion para la Libertad de Prensaâ] vient de publier en espagnol un rapport intitulé âLa Liberté sous le feu ennemiâ [âLibertad Bajo Fuegoâ] et un âGuide pour la défense de la liberté dâexpressionâ [âGuÃa para la […]
Le 9 février 1999 marque la âJournée du journalisteâ en Colombie. La Fondation pour la liberté
de la presse [âFundacion para la Libertad de Prensaâ] vient de publier en espagnol un rapport
intitulé âLa Liberté sous le feu ennemiâ [âLibertad Bajo Fuegoâ] et un âGuide pour la défense de
la liberté dâexpressionâ [âGuÃa para la Defensa de la Libertad de Expresionâ]. Le groupe affirme
que la Colombie vit une crise de la liberté dâexpression, surtout parce quâun très grand nombre de
journalistes ont été assassinés dans le pays. Selon les statistiques de la Fondation, rien quâen 1998,
treize journalistes ont été assassinés. La Fondation estime à 125 le nombre des journalistes
assassinés en Colombie au cours des vingt dernières années. Câest dâailleurs lâune des raisons pour
lesquelles elle fait circuler le âGuideâ, qui est un ouvrage régulièrement mis à jour par Reporters
sans frontières (RSF). La Fondation dit que les journalistes ont été menacés tout à tour par
lâarmée, la guérilla, les forces paramilitaires et le crime organisé. Certains journalistes ont dû
sâexiler pour éviter le pire.
Les journalistes se heurtent à dâautres restrictions, moins violentes, à la liberté dâexpression,
ajoute la Fondation, par exemple à lâabsence dâaccès au réseau Internet. Le gouvernement ne
soutient pas la âdémocratisation de lâaccès à Internetâ. Par exemple, le conseil municipal de
Bogotá a proposé lâadoption dâune loi pour transférer sur Internet les renseignements
administratifs du gouvernement. Le maire sây est opposé et est intervenu en janvier 1999, ce qui a
entraîné le huis clos des procédures. Entre temps, la Cour suprême a décrété que les journalistes
devaient avoir un meilleur accès à lâinformation pour la couverture des affaires criminelles, sauf
dans certains cas de nature sexuelle ou pour raisons de sécurité dâÃtat.
à lâoccasion de la âJournée du journalisteâ en Colombie, le Comité pour la protection des
journalistes de Colombie (Comité Proteccion Periodistas de Colombia), un groupe dâexilés installé
aux Ãtats-Unis, demande à tous les médias de travailler en faveur de la liberté dâexpression en
Colombie et dans le monde. Pour plus de renseignements, consulter le site web à lâadresse
http://www.angelfire.com/co/prensalibre/index.html.