La libre expression en Mauritanie souffre du prix élevé des journaux, d’une mauvaise distribution et d’une piètre formation chez les journalistes et les juristes qui se spécialisent dans la défense des droits des médias, conclut ARTICLE 19 dans un rapport récent. Bien que d’importantes concessions aient été arrachées depuis le renversement du régime du président […]
La libre expression en Mauritanie souffre du prix élevé des journaux, d’une mauvaise distribution et d’une piètre formation chez les journalistes et les juristes qui se spécialisent dans la défense des droits des médias, conclut ARTICLE 19 dans un rapport récent.
Bien que d’importantes concessions aient été arrachées depuis le renversement du régime du président Ould Taya, en août 2005 – comme l’adoption d’une nouvelle loi qui abolit la censure et qui prévoit la dépénalisation des délits de presse -, de graves difficultés demeurent, dit ARTICLE 19. Le prix des journaux reste élevé et le tirage, qui oscille entre 1 500 et 2 000 exemplaires, est « insignifiant ». La Mauritanie est aussi le seul pays d’Afrique de l’Ouest sans radio ni télévision privée. La situation s’aggrave du fait de l’absence de professionnalisme dans l’industrie et de l’accès limité à l’information.
Conjointement avec l’Association mauritanienne des droits de l’homme (AMDH), ARTICLE 19 a organisé au cours de la dernière année deux ateliers pour enquêter sur la situation de la libre expression dans le pays. Ensemble, les groupes ont produit un plan d’action en trois volets, qui inclut la promotion de lois favorables à la liberté de la presse, la participation à des séances de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, et la préparation de sessions de formation pour journalistes et juristes.
Pour lire « Mauritanie, Rapport sur la liberté d’expression » et le plan d’action détaillé, aller à : http://tinyurl.com/yopt6l
Pour lire le plan d’action en anglais, aller à : http://tinyurl.com/2h78sc
(3 juillet 2007)