Le Ghana a entrepris de retirer de ses lois les dispositions relatives à la diffamation pénale, rapportent lâUnion des journalistes dâAfrique de lâOuest (UJAO) et ARTICLE 19. Le projet de loi qui abolirait la loi sur les écrits diffamatoires séditieux a paru le 8 juin dans la gazette officielle, précise lâUJAO. Le projet de loi […]
Le Ghana a entrepris de retirer de ses lois les dispositions relatives à la diffamation pénale, rapportent lâUnion des journalistes dâAfrique de lâOuest (UJAO) et ARTICLE 19. Le projet de loi qui abolirait la loi sur les écrits diffamatoires séditieux a paru le 8 juin dans la gazette officielle, précise lâUJAO. Le projet de loi doit franchir lâétape des trois lectures au parlement avant dâêtre adopté. Lâabrogation de la loi sur la diffamation pénale est le résultat dâune promesse électorale du nouveau gouvernement, élu en décembre dernier. Lâancien gouvernement sâétait servi à plusieurs reprises de cette loi pour harceler les journalistes, rappelle lâUJAO.
« Lâabrogation de la loi sur la diffamation pénale, dit ARTICLE 19, place le Ghana à lâavant-garde des pays dâAfrique en matière de conformité aux normes internationales sur la liberté dâexpression. […] On doit féliciter le gouvernement du Ghana dâavoir entrepris cette démarche aussi importante. » En novembre 2000, note ARTICLE 19, les Rapporteurs spéciaux des Nations Unies, de lâOrganisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et de lâOrganisation des Ãtats américains (OEA) ont recommandé que tous les Ãtats passent en revue leurs lois sur la diffamation pour sâassurer quâils ne restreignent pas le droit à la liberté dâexpression et pour les faire se conformer à leurs obligations internationales. Pour de plus amples renseignements, voir www.ujao.org et www.article19.org. [Mise à jour du « Communiqué » 10-08 de lâIFEX.]