À l’occasion du 3 mai, l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO) a publié une déclaration dans laquelle elle appelle à « renouveler l’engagement envers un principe fondamental qui défend et garantit les droits de la personne, celui de la liberté d’expression ». En ce jour, l’UJAO dit « regretter que la presse de notre région reste en […]
À l’occasion du 3 mai, l’Union des journalistes d’Afrique de l’Ouest (UJAO) a publié une déclaration dans laquelle elle appelle à « renouveler l’engagement envers un principe fondamental qui défend et garantit les droits de la personne, celui de la liberté d’expression ». En ce jour, l’UJAO dit « regretter que la presse de notre région reste en état de siège et subisse toutes les formes de harcèlement de la part des gouvernements » d’Afrique de l’Ouest. Les journalistes de la région sont détenus et assassinés dans l’exercice de leur profession, pendant que « les journaux et les stations de radio sont fermés par des autorités qui ont oublié que tous les pays de la région sont signataires de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies ». L’UJAO note en outre que la région manque de lois sur la liberté d’information, et que trop de pays ont plutôt des lois pénales sur la diffamation. « La liberté d’expression est sans doute la pierre angulaire du développement humain, dit l’UJAO en conclusion, et les sociétés qui abandonnent ce principe fondamental sont condamnées au déclin et à la destruction. Seule une presse libre peut garantir un gouvernement responsable et transparent, la primauté du droit et un développement humain durable. »
L’UJAO se dit « particulièrement troublée par le nombre des journalistes tués en Sierra Leone en raison de la guerre civile qui y fait rage. Les journalistes sont particulièrement visés; on leur fait subir des humiliations gratuites et des agressions souvent fatales. Le nombre des journalistes tués en Sierra Leone devrait être un sujet de grande inquiétude pour la communauté internationale en cette Journée mondiale de la liberté de la presse. » Sur la scène internationale, l’UJAO se dit également « troublée par les menaces qui pèsent sut notre profession dans les situations de conflit », comme au Kosovo et en Algérie.