La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) demande une enquête parlementaire sur les effets de la concentration de la propriété de la presse au Canada et affirme que les politiques énoncées récemment par la direction du groupe de presse « CanWest Global Communications Corp. » (CanWest) représentent un « pattern de censure et de répression des points […]
La Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ) demande une enquête parlementaire sur les effets de la concentration de la propriété de la presse au Canada et affirme que les politiques énoncées récemment par la direction du groupe de presse « CanWest Global Communications Corp. » (CanWest) représentent un « pattern de censure et de répression des points de vue divergents ». La FPJQ, conjointement avec l’Association canadienne des journalistes (ACJ), a fait parvenir une lettre à tous les députés et sénateurs dans laquelle elle affirme que « la concentration de la propriété des médias d’information a atteint au Canada un niveau sans précédent. Il faut des mesures pour garantir la diversité des opinions dans les médias d’information. »
La société CanWest est le plus grand propriétaire de journaux du Canada. Elle contrôle 14 quotidiens dans les grandes villes, 130 publications plus petites et quelque 80 magazines. Dernièrement, dit la FPJQ, CanWest a ordonné à ses quatorze quotidiens de publier le même éditorial national. Cette mesure a déclenché les protestations des employés de plusieurs journaux, qui s’inquiètent que la politique de leur page éditoriale ne leur soit dictée par le siège social. De plus, fait remarquer la FPJQ, un certain nombre de journalistes ont été congédiés ou menacés de congédiement pour avoir critiqué les politiques de CanWest. La FPJQ a créé sur son site web un hyperlien qui surveille la couverture de la presse sur cette controverse : www.fpjq.org/canwest. [Voir le « Communiqué » #10-50 de l’IFEX.] »>http://www.fpjq.org/canwest »>www.fpjq.org/canwest. [Voir le « Communiqu%26#233; » #10-50 de l’IFEX.]
Entre-temps, la Guilde des journalistesBrégion canadienne (TNG-Canada), groupe affilié à la Fédération internationale des journalistes (FIJ) qui représente les journalistes de sept des journaux de CanWest, critique également les gestes de la société. Elle demande à CanWest d’accorder, dans tous ses journaux, la liberté d’expression aux comités de rédaction et aux chroniqueurs locaux ». La guilde dit appuyer fortement le droit des chroniqueurs d’exprimer leur opinion, et des comités de rédaction des journaux locaux de défendre des points de vue qui émanent de leurs propres communautés. Pour plus de renseignements, communiquer avec TNG-Canada à tngcan@compmore.net.