Les pressions sâaccroissent sur le gouvernement Malaisie pour quâil relâche le journaliste Hishamuddin Rais, lâun des six critiques de lâopposition qui ont entrepris la grève de la faim pour protester contre leur détention arbitraire, qui dure depuis un an. Rais, collaborateur au journal en ligne indépendant Malaysiakini.com, et cinq autres dissidents sont emprisonnés depuis avril […]
Les pressions sâaccroissent sur le gouvernement Malaisie pour quâil relâche le journaliste Hishamuddin Rais, lâun des six critiques de lâopposition qui ont entrepris la grève de la faim pour protester contre leur détention arbitraire, qui dure depuis un an.
Rais, collaborateur au journal en ligne indépendant Malaysiakini.com, et cinq autres dissidents sont emprisonnés depuis avril 2001 après avoir été accusés de comploter pour ârenverser le gouvernementâ, dit Reporters sans frontières (RSF).
Ils ont tous été condamnés, sans procès, à deux ans de prison en vertu de la Loi sur la sécurité interne (ISA). La plupart des dissidents sont des membres éminents du parti Keadilan, dâopposition. Dâaprès Amnistie Internationale, ils ont été soumis à âdâintenses pressions psychologiques, équivalant parfois à de la tortureâ.
Selon Amnistie Internationale, aucune preuve démontrée publiquement ne corrobore les accusations portées contre les dissidents. Entre-temps, plusieurs autres droits des dissidents, dont celui à la libre expression, leur sont niés.
LâISA, qui habilite les autorités à détenir indéfiniment toute personne considérée comme une âmenace pour la sécurité nationaleâ, sert à justifier la âlutte contre la terreurâ que mène le gouvernement Malaisie, dit Amnistie Internationale. Le groupe fait remarquer que depuis 2001, au moins quarante Malaysiens ont été incarcérés en vertu de lâISA.
Pour plus de renseignements, voir à www.rsf.org et http://web.amnesty.org.