La Fondation pour la défense de la glasnost (GDF) demande aux journalistes locaux de Russie et aux journalistes étrangers de sâunir pour protester contre les attaques continues du président Vladimir Poutine contre les médias. Ces attaques, ainsi que la révision des lois sur les médias, annoncée récemment, constituent une menace pour toute la société civile […]
La Fondation pour la défense de la glasnost (GDF) demande aux journalistes locaux de Russie et aux journalistes étrangers de sâunir pour protester contre les attaques continues du président Vladimir Poutine contre les médias. Ces attaques, ainsi que la révision des lois sur les médias, annoncée récemment, constituent une menace pour toute la société civile et pour tous les droits qui lui sont reconnus, dit la GDF. âLa lutte pour les droits civils en Russie commence par la répression de lâun des droits civils les plus essentiels, le droit à lâinformationâ. Sous couvert de âcombattre le terrorismeâ, le ministère de la Presse a émis un avertissement à plusieurs grands journaux et stations de télévision. En mars dernier, le ministre de la Presse Lesine a averti que âtoute entrevue avec des officiers tchétchènes serait considérée comme de la collaboration avec les terroristesâ. Affirmant que les lois sur les médias sont trop libérales, les autorités ont également amorcé un processus par lequel âles médias électroniques sont placés sous la tutelle absolue du ministère de la Presseâ. LâÃtat a aussi entrepris de restreindre lâaccès des médias occidentaux à lâinformation. GDF, au nom de la solidarité entre travailleurs des médias, prie tous les groupes de médias et de presse de publier au moins un article sur cette question en Russie. Pour de plus amples renseignements, communiquer avec la GDF, à Moscou, Russie; téléphone : +7 095 201 4420 / 201 3242; télécopieur : +7 095 201 4947; courrier électronique : fond@gdf.ru; site web : http://www.gdf.ru. »>mailto:fond@gdf.ru »>fond@gdf.ru; site web : http://www.gdf.ru.
En dépit de la campagne internationale menée pour obtenir sa remise en liberté, le photographe français Brice Fleutiaux demeure captif en Tchétchénie, entre les mains dâun groupe armé, rappelle Reporters sans frontières (RSF). Le photographe a été enlevé le 1er octobre dernier, au moment où il travaillait près de Groznyi. Il a travaillé comme photographe indépendant pendant plus de dix ans au Cambodge, en Inde, au Bangladesh, au Vietnam et en République fédérale de Yougoslavie. Des bandes vidéo et des messages écrits envoyés au gouvernement français semblent indiquer que Fleutiaux est toujours vivant; sa famille, toutefois, nâa reçu aucune nouvelle de lui depuis janvier. âDepuis 1997, une vingtaine de journalistes environ ont été pris en otages en Tchétchénie et treize autres au moins ont été tués pendant les deux guerres qui ont semé la destruction dans la républiqueâ, rapporte RSF. Les personnes qui voudraient signer la pétition réclamant la libération de Fleutiaux et qui veulent des renseignements supplémentaires sont priées de consulter le site de RSF à http://www.rsf.fr; le site web du comité de soutien à Fleutiaux se trouve %26#224; http://www.fleutiaux.brice.free.fr.