Le mois dernier, le citoyen mongol N. Demberel a été reconnu coupable aux termes de la loi sur la diffamation pénale et condamné à verser une amende de près de 10 millions de tugrugs (8 450 $ US) – soit 130 fois le salaire minimum mensuel en Mongolie. Son crime? Il avait écrit un article […]
Le mois dernier, le citoyen mongol N. Demberel a été reconnu coupable aux termes de la loi sur la diffamation pénale et condamné à verser une amende de près de 10 millions de tugrugs (8 450 $ US) – soit 130 fois le salaire minimum mensuel en Mongolie. Son crime? Il avait écrit un article et animé une émission de télévision où il critiquait les hauts dirigeants, l’« oligarchie aux yeux rouges » du pays.
Globe International a constaté que les principales préoccupations des journalistes en Mongolie tournent autour des lois très dures sur la diffamation pénale et l’absence de protection de la confidentialité des sources, ce qui fait craindre aux journalistes d’être mis à l’amende, traînés devant les tribunaux et même d’être jetés en prison à cause de leur travail.
C’est pourquoi Globe s’est donné pour tâche d’assurer plus de sécurité aux médias de Mongolie grâce à un projet de six mois. Le groupe espère ébaucher une législation sur la protection des sources des journalistes et aligner sur les normes internationales les lois pénales de la Mongolie en matière de diffamation.
Le projet, financé par l’ambassade des États-Unis, vise à promouvoir le rôle des médias dans la construction d’une gouvernance transparente et responsable et dans la lutte contre la corruption par l’amélioration des protections juridiques pour les reporters et les dénonciateurs.
Pour plus de renseignements, communiquer avec Globe International à : globe@magicnet.mn et aller à : http://globeinter.org.mn, http://www.monitoring.mn
(13 novembre 2007)