Au moins 24 journalistes ont été assassinés dans 17 pays en 1998, peut-on lire dans le douzième rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), rendu public le 25 mars à Washington. Ces journalistes ont été tués en représailles à leurs reportages. Douze autres meurtres de journalistes font toujours l’objet d’une enquête, selon […]
Au moins 24 journalistes ont été assassinés dans 17 pays en 1998, peut-on lire dans le douzième rapport annuel du Comité pour la protection des journalistes (CPJ), rendu public le 25 mars à Washington. Ces journalistes ont été tués en représailles à leurs reportages. Douze autres meurtres de journalistes font toujours l’objet d’une enquête, selon le document. Intitulé « Attacks on the Press in 1998 » [Attaques contre la presse en 1998], le rapport note également qu’au moins 118 journalistes de 25 pays étaient en prison à la fin de l’année. Le rapport comprend des sections spéciales sur l’Algérie, l’Amérique latine, le Nigéria et l’Asie du Sud-Est. L’ouvrage analyse les questions liées à la liberté de la presse dans 118 pays, notamment « les comptes-rendus convaincants de 500 agressions visant à intimider et à réduire au silence les journalistes et organes de presse par des assauts, des emprisonnements illégaux, la censure et le harc%26#232;lement judiciaire ». »>http://www.cpj.org »>Comité pour la protection des journalistes (CPJ), rendu public le 25 mars à Washington. Ces journalistes ont été tués en représailles à leurs reportages. Douze autres meurtres de journalistes font toujours l’objet d’une enquête, selon le document. Intitulé « Attacks on the Press in 1998 » [Attaques contre la presse en 1998], le rapport note également qu’au moins 118 journalistes de 25 pays étaient en prison à la fin de l’année. Le rapport comprend des sections spéciales sur l’Algérie, l’Amérique latine, le Nigéria et l’Asie du Sud-Est. L’ouvrage analyse les questions liées à la liberté de la presse dans 118 pays, notamment « les comptes-rendus convaincants de 500 agressions visant à intimider et à réduire au silence les journalistes et organes de presse par des assauts, des emprisonnements illégaux, la censure et le harcèlement judiciaire ».
Parmi les tendances qui se sont dégagées en 1998, dit le CPJ, on note « l’explosion de violence contre les journalistes dans la Sierra Leone ravagée par la guerre et en République démocratique du Congo, et la rigueur des nouvelles lois sur la presse en Jordanie et en Yougoslavie ». Selon le CPJ, « la Colombie, où 43 journalistes ont été assassinés au cours des dix dernières années, est pour eux le pays le plus meurtrier ». Quatre journalistes colombiens ont été assassinés pour des motifs liés à leur travail, et le CPJ les considère comme « des cibles de la guerre civile et de la violence criminelle qui règne ». Cinq autres cas font toujours l’objet d’une enquête en Colombie, poursuit le CPJ, qui conclut sa recherche en disant que « pour la cinquième année de suite, la Turquie emprisonne davantage de journalistes que tout autre pays ». Des 27 journalistes incarcérés en Turquie, « la plupart, dit le CPJ, sont victimes de la pénalisation continue, que pratique le gouvernement, de tout reportage sur le conflit avec les rebelles kurdes dans le sud-est de la Turquie, conflit qui perdure depuis quatorze ans ». Par ailleurs, à la fin de l’année 1998, il y avait toujours douze journalistes en prison en Chine et en Éthiopie.