Dans un rapport récent sur la situation de la liberté de la presse à Cuba, le groupe Reporters sans frontières (RSF) affirme que âle contrôle exercé sur lâinformation diffusée auprès de la population ne faiblit pasâ. RSF constate que la ârelative accalmie dans le harcèlementâ des opposants au gouvernement après la visite du pape en […]
Dans un rapport récent sur la situation de la liberté de la presse à Cuba, le groupe Reporters sans frontières (RSF) affirme que âle contrôle exercé sur lâinformation diffusée auprès de la population ne faiblit pasâ. RSF constate que la ârelative accalmie dans le harcèlementâ des opposants au gouvernement après la visite du pape en janvier 1998 nâaura duré quâun an. Lâorganisme rapporte quâune centaine de journalistes constituent les âcibles privilégiées de la répressionâ, que les autorités les considèrent comme des âcontre-révolutionnairesâ, et quâils sont constamment menacés dââinculpations, dâagressions, de la saisie de leur matériel, dâassignations à résidence, de pressions sur leurs familles, leurs amis ou leurs contacts, de tentatives de discrédit ou de divisionâ. Depuis 1997, cinq de ces journalistes ont été condamnés à des peines variant de six mois à six ans de prison, et plus dâune centaine dâentre eux ont été arrêtés et interrogés. Ã lâheure actuelle, trois journalistes sont incarcérés.
Une correspondante de RSF, en visite à Cuba, a été interpellée et interrogée, en plus de se faire saisir son équipement et ses dossiers. RSF demande donc au gouvernement cubain âla libération des journalistes emprisonnés, la légalisation des agences de presse et la signature et la ratification du Pacte international relatif aux droits civils et politiquesâ. Le rapport est accessible en version intégrale française, anglaise et espagnole, sur le site web de RSF à http://www.rsf.fr.